Lune de sang Vol.7 - Actualité manga

Lune de sang Vol.7 : Critiques

Gachirin ni Kiri Saku

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Avril 2016

Sakuya a pu faire toute la lumière sur la vie tragique de la princesse Osekami, sur le passé de sa famille et sur la naissance de la malédiction qui frappe les siens. A présent, elle a toutes les clés en mains pour l'ultime combat, acceptant de porter sur elle le fardeau de ses ancêtres pour peut-être briser un mal vieux de nombreux siècles.

Après un sixième volume qui faisant assez bien monter la tension et les enjeux et qui préparait efficacement le grand final, Lune de sang s'achève ici dans un long affrontement fait de drames, d'hémoglobine et toujours de la pointe de fan-service propre à l'auteur, pour un résultat qui, concrètement, n'as pas vraiment l'occasion de décevoir. Tomô Maruyama gère suffisamment bien ses rebondissements pour éviter les temps morts et relancer régulièrement les choses, d'autant que la plupart des personnages ont leur rôle à jouer et trouvent dans ce final une issue plus ou moins heureuse. Que ce soit la relation de Sakuya avec Kaina, celle de Maki et Yuzuri, le rôle de Yue et de son clan ou celui des Yatsufusa restants, sans oublier Shippe et son lien tragique avec Osekami à travers le temps, le mangaka n'oublie aucune des principales figures. Et côté visuels, le mangaka offre jusqu'au bout des dessins totalement ancrés dans une ambiance de série B "folklo-sanguinolante" à même de satisfaire les amateurs du genre.

Pourtant, bien que l'auteur boucle bien son récit et tire parti de la plupart de ses personnages, il reste une petite déception liée à la rapidité de l'ensemble : Maruyama s'attarde rarement, y compris concernant les scènes censées être les plus fortes comme celle entre Sakuya et Kaina ou celle concernant Maki et Yuzuri, si bien qu'il y a un sentiment que tout est un peu expédié, sentiment accentué par une conclusion somme toute très rapide.

Mais quoi qu'il en soit, après des débuts qui pouvaient largement diviser, Lune de sang a su mettre à profit son ambiance de série B à base de folklore, de sang, de fan-service et de drame, pour développer un bref récit qui, sans être très original, a tout à fait de quoi divertir les amateurs de ce genre d'oeuvre.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction