Lune de sang Vol.4 - Actualité manga

Lune de sang Vol.4 : Critiques

Gachirin ni Kiri Saku

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Octobre 2015

Malgré leur mésentente, Maki, Yuzuri et Sakuya sont bien obligées de s'allier quand apparaissent devant elles Hanabishi et Kôgen, deux des sbires du chaperon au sein des Yatsufusa. Quand Maki se retrouve dans une situation délicate, Sakuya puis Yuzuri volent à son secours, mais la situation est loin d'être simple, d'autant que Mekkei, l'inugami supérieur de Maki, compte bien profiter de la situation...

Il faut le noter une nouvelle fois pour celles et ceux qui ne supporteraient pas cela : Lune de sang reste un récit d'action très branché sur le fan-service à outrance et rarement de bon goût, ainsi que sur les moments sanglants très primaires. Dans ce quatrième volume, c'est toujours le cas, surtout avec une déferlante de poitrines découvertes au fil des scènes de combat.

Au-delà de cet aspect, la série poursuit pourtant assez efficacement son scénario, qui, sans être d'une originalité folle, existe réellement et peut sans problème parvenir à nous accrocher à la lecture. Cette fois-ci, la situation délicate dans laquelle se retrouvent Sakuya, Maki et Yuzuri les contraint à coopérer réellement, ce qui nous permet à nouveau d'entrevoir à quel point elles peuvent être complémentaires.

De même, l'affrontement permet plusieurs choses.
D'abord, de consolider une relation un peu plus soudée entre elles : au-delà de leur mésentente surtout due aux liens ancestraux entre leur famille respective, elles parviennent à montrer un côté assez soudé, notamment quand Sakuya vole au secours de Maki, ou quand Yuzuri remercie notre héroïne.
Ensuite, de découvrir l'enfance dramatique de Maki qui a conditionné son caractère haineux, mais aussi l'amitié qui est née entre elle et Yuzuri. L'auteur reste plutôt basique dans l'abord de tout ça, néanmoins ces focus sont suffisants pour nuancer les personnages et leur offrir un minimum de consistance.

Ce que l'on retient également, c'est le ton sombre qui continue de prédominer, avec un affrontement qui est loin de trouver une conclusion optimiste, et des événements de fin de tome qui annoncent une suite très mouvementée, avec l'entrée en scène du colossal Kôgen puis du puissant Furai, et la menace planant plus que jamais sur Orinomiya. Signalons d'ailleurs les designs des créatures, suffisamment travaillés pour dégager une réelle impression de puissance et d'intimidation.

Au fil de son mélange d'action, de sang et de fan-service, le mangaka continue de faire avancer un scénario sombre et efficace dans sa catégorie. On reste sur une série B plutôt bien menée, qui demande simplement à ce que l'on aime le genre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction