Lucika Lucika Vol.8 - Actualité manga
Lucika Lucika Vol.8 - Manga

Lucika Lucika Vol.8 : Critiques

Ryûshika Ryûshika

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Avril 2015

Après avoir résolu avec la voisine Sumiko l'énigme d'une boîte d'où sort de la fumée, Lucika découvrira les joies et les frayeurs de l'encyclopédie, avant d'aller faire des courses avec Paa. Puis de nouveaux problèmes feront leur apparition : elle devra tour à tour affronter l'"extraterrestre" Yûho lors d'une sortie pour le début d'année, puis retrouver son gant perdu... et sa main ?!


Poursuivant plus ou moins sur des récits un tout petit peu plus long, Yoshitoshi ABe nous livre dans ce huitième tome cinq nouvelles histoires allant de la vingtaine à la quarantaine de pages, où l'imagination de la petite Lucika fait à nouveau des étincelles. Que ce soit en découvrant des choses qu'elle ne connaît pas (la glace carbonique, l'encyclopédie...) ou en partant à l'aventure (en courses avec son père, en sortie avec Yukiki et Yûho, et à la recherche de son gant), l'énergique gamine a, encore et toujours, vite fait de s'inventer des histoires toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, où son entourage a parfois tout le mal du monde à la suivre, quand il ne doit pas réparer ses bêtises.


Ces chapitres sont particulièrement plaisants dans la mesure où ils permettent d'exploiter mieux que jamais la galerie de protagonistes secondaires autour de Lucika. La voisine Sumiko reste très drôle dans sa volonté de paraître bien élevée (mise à mal par Lucika). Paa est plus présent, se montre bienveillant en réparant une grosse bêtise de sa fille, et dévoile même son amusant "mode compliqué". Yûho est excellente dans sa manière de suivre Lucika dans ses trips en se faisant passer pour une extraterrestre. Et, bien sûr, Yukiki et Maoru sont toujours là pour veiller sur leur petite soeur ou pour tenter désespérément de comprendre ses délires (sans grand succès).


Au fil des chapitres, on constate que l'auteur se fait plaisir en offrant des récits un peu plus élaborés et plus constants, ainsi que des expressions faciales toujours plus nuancées chez l'expressive gamine et un travail de colorisation très séduisant (surtout quand Lucika part dans son imagination, comme pour la jolie double page où elle s'imagine dans les nuages). ABe avoue que depuis qu'il est père, le rythme de parution de la série a ralenti... Peut-être que cela lui a également permis de mieux peaufiner son oeuvre !


Saluons aussi la traduction toujours aussi enlevée, agréable et inspirée (il n'était sans doute pas facile de bien tourner le jeu de mots sur Square Enix de la page 109), ainsi que l'édition honorant comme il se doit le travail de dessinateur et de coloriste d'ABe.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction