Lovely Love Lie Vol.16 : Critiques

Certains des jeunes musiciens de Lovely Love Lie semblent sur la pente ascendante : tandis que Riko affiche de mieux en mieux ses talents, Aki retrouve du plaisir dans la composition de chansons. Mais quand nos héros s'en sortent mieux, ce sont certains visages gravitant autour d'eux qui se retrouvent dans le doute. Ainsi, il y a bien sûr les deux compagnons de "Mush" au sein de Mush & Co qui sont contraints de s'interroger sur la question de leur avenir musical : ne seront-ils qu'un tremplin pour Riko ? Pourtant, cette fois-ci, Kotomi Aoki s'intéresse surtout à deux autres personnages.

Pour composer, Aki a pour "muse" la fille qu'il aime, Riko, en qui il trouve l'inspiration pour son processus de création. Mais qu'en est-il de Shinya ? Alors qu'il doit produire Mush & Co, le jeune homme est troublé, insatisfait dans son travail, ne peut s'empêcher de se comparer à Aki à côté de qui il se trouve nul... à tel point qu'il a décidé de retirer sa composition du second single de Mush & Co.

Arrivant dans la dernière partie du tome, l'autre gros problème concerne Shun, qui se retrouve confronté à un possible drame l'obligeant à se frotter à un dilemme assez terrible pour un membre de Crude Play comme lui : le choix entre obligations professionnelles/musicales d'un côté, et devoirs plus privés, familiaux de l'autre côté.

Ce volume met un peu de côté les principaux éléments pour plutôt s'intéresser à ces deux figures plus ou moins secondaires. Il peut y avoir un peu de frustration concernant l'absence d'évolutions autour de Mari ou des autres membres de Mush & Co qui sont quasiment absents, mais le fait est que Kotomi Aoki a choisi un bon moment pour s'intéresser un peu plus à Shinya et à Shun. Et s'il n'y a pas de grandes avancées dans ce tome, ce dernier reste plaisant pour le soin que la mangaka apporte à ces personnages, et pour son style toujours expressif et assez direct qui finit de bien emballer la lecture.