Love Pistols Vol.8 : Critiques

Au début de ce nouveau tome de Love Pistols qu’encore une fois on n’attendait plus, l’auteur revient sur Kunimasa et sa rencontre avec Norio, la façon dont il a perturbé sa vie. C’est un bon moment pour en parler, à la veille de leurs fiançailles. On voit donc comment Norio est sorti du lot, malgré sa banalité. Son arrivée dans ce monde l’a tout de même différencié des autres, et Kunimasa repense à cet étonnant coup du destin. Mais c’est aussi l’occasion de penser à ce que ce mariage risque d’impliquer. Une pression forte, trop forte pour le pauvre Norio qui n’avait rien demandé. Kunimasa y réfléchit de plus en plus, et finit par décider de le rejeter pour son bien. C’est terminé. Norio est dévasté, d’autant plus qu’il ne voit pas que son amant l’a fait pour lui. Il n’est plus que désespoir, tristesse et accablement. Il va chercher du réconfort ailleurs, pour s’occuper l’esprit.

La suite du manga est consacrée à… on ne sait pas trop. Un ensemble un peu cafouillis de couples, entre Shinobu et Vulnera que l’on revoit vaguement dans ce tome, puis entre Karen et Makio. On se perd dans le passé, dans le présent, et l’auteur ne maîtrise absolument pas sa chronologie qui se bouscule et se perd, sans logique, dans les limbes de la narration. La série continue sur sa lancée, mais se détériore depuis quelques tomes. Si les débuts étaient originaux, mais contenaient une part d’intérêt et d’inédit, on se rend compte que l’originalité dépasse toute logique et que l’histoire se perd. Il serait temps pour Tarako Kotobuki d’arrêter son œuvre tant qu’il en est encore temps, d’autant plus qu’elle n’apporte rien de nouveau aux personnages qui stagnent sans vraiment vivre sous sa plume.