Lock Up - Pro wrestling Vol.4 - Actualité manga

Lock Up - Pro wrestling Vol.4 : Critiques

Lock Up

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Septembre 2015

Le grand gala de catch organisé conjointement par la troupe Akatsuki de Samson et la « new century pro wrestling » est sur le point de se concrétiser après d’âpres négociations, mais est-ce que le public suivra ? Est ce que le succès sera au rendez-vous ? Est que le corps rongé par la maladie de Samson tiendra jusque là ? Autant d'interrogations qui pourraient tout remettre en question !

Nous voilà déjà arrivés au dernier tome de cette courte, mais séduisante série ! Et comme pour les trois précédents volumes, l'auteur ne fait pas dans la demi-mesure et perd même jusqu'à toute notion de réalisme préférant laisser parler ses sentiments, sa passion pour le sujet, à savoir le catch !

Le volume s'ouvre sur un flash-back revenant sur le début de la carrière de Samson, à l'époque de sa grande gloire, à l'époque où il endossait un rôle de méchant... Ceci tombant comme un cheveu sur la soupe, ce n'est nullement une surprise lorsqu'on le voit remonter sr le ring de la sorte plus tard dans ce même tome.
Ensuite nous assisterons à trois matchs qui vont s’enchaîner rapidement où là encore l'auteur nous fera part de son amour de la discipline quitte à en faire des tonnes. C'est d'autant plus marqué via les commentaires de voix off qui ne cessent de nous rappeler à quel point ces hommes se fie du danger, à quel point ils sont courageux, à quel point ils sont forts et presque surhumains... On se rend compte ici à que Saruwatari va presque jusqu'à déifier ces athlètes, qui ont certes un métier difficile et qui méritent des éloges, mais là on tombe presque dans le fanatisme.

Ce tome se lit facilement, sans surprise, mais avec un certain plaisir. On ne trouve plus le côté « tranche de vie » présent dans les trois premiers, de même on perd ce côté mélancolique qui nous permettait de faire un parallèle avec les récits de Tsukasa Hojo, mais cela passe tout seul.
La fin est elle aussi sans surprise, mais elle est tout à fait satisfaisante, bien qu'on serait presque déçu du manque d'émotion dégagé par cette dernière, on s'attendait à quelque chose de plus marqué, de plus touchant, sans forcément tomber dans le larmoyant pour autant.
Saruwatari choisit de conclure dans la simplicité, cette même simplicité qui a manqué à l'ensemble de la série marquée par les excès.

Une conclusion à l'image du titre, intéressante, mais qui ne restera ps dans les annales..


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
13 20
Note de la rédaction