Library Wars - Love & War Vol.11 - Actualité manga

Library Wars - Love & War Vol.11 : Critiques

Toshokan Senso - Love & War

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Avril 2015

Pour défendre l'oeuvre "La liberté" qui est dans le viseur du comité de censure, Iku et les autres s'apprêtent à affronter l'ennemi jusqu'à l'ouverture, à 9h, de l'exposition préfectorale d'Ibaraki ! Après avoir fait connaissance avec les alliés de Mito et découvert les injustices et luttes de pouvoir qui y règnent, notre héroïne va devoir combattre vaillamment lors d'un affrontement dont les conséquences iront bien plus loin que ce qu'elle aurait pu imaginer...

Dans un affrontement qui a le mérite de ne pas s'éterniser, Kiiro Yumi s'applique à faire ressortir l'essentiel : les progrès de Tezuka, l'inexpérience un peu handicapante des agents de Mito avant que ceux-ci ne dévoilent leur utilité, le choix du sous-commandant Yokota de Mito... pour un résultat qui sait être prenant, et qui l'est d'autant plus quand la situation s'aggrave encore, les force pro-censure repoussant les limites de la violence en brisant la loi du "tirer sans tuer"... Face à la situation, Iku devra se montrer forte, insistant pour assister à cet horrible spectacle avec Dojo, et tirant pour la première fois de sa vie sur des hommes. Sa réaction est sans appel, mais heureusement Dojo est toujours là pour la soutenir.

C'est néanmoins l'issue de ce conflit très intéressant qui révèlera le plus de richesses, entre la confrontation houleuse contre le groupe "résistance pacifique" qui manque de mettre Iku hors d'elle, la vérité sur ce groupe, les actes de la directrice, et le sens du sacrifice d'un capitaine Genda plus charismatique et fort que jamais... au risque d'en payer le prix cher. Tout en entretenant le suspense, Kiiro Yumi n'a ici pas son pareil pour faire ressortir les évolutions et les valeurs de ceux qui se battent pour la liberté de l'art, et l'auteur va encore plus loin via les conséquences plus lointaines que cet affrontement a. On pense bien sûr aux évolutions des relations Tezuka/Shibasaki (difficile) et Iku/Dojo (qui continue d'aller dans le bon sens, Dojo ne cherchant même plus d'excuses quand il veut suivre Iku, et se montrant plus tendre avec elle), mais on pense surtout au choix fait par le commandant Inamine, qui tourne une page avec émotion dans la série.

Ajoutons à cela la petite side story plus légère et amusante où Iku laisse courir ses fantasmes, et on obtient un volume rondement mené, riche autant au niveau des relations qu'au niveau du développement des personnages et du conflit contre la censure. la série est bel et bien repartie de plus belle depuis deux volumes.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs