Kokkoku Vol.7 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Juin 2016

Alors qu'ils font face à Sagawa, Juri et le vieux reçoivent une proposition inattendue de Shiomi, qui leur demande la possibilité de se ranger de leur côté. Tandis que la destruction de la pierre bouleverse peu à peu les lois du monde statique, ce que Shiomi a à révéler aux membres de la famille Yukawa est d'une importance capitale...

Ces révélations, elle concernent Sagawa en personne, et plus précisément l'objectif qu'il cherche à atteindre. Un objectif qui dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer, qui n'a pas grand chose à voir avec les habituelles soifs de pouvoir, et qui rend l'antagoniste principal de la série étonnamment plus ambigu tout en démontrant chez Seita Horio un forte volonté d'exploiter le principe de sa série jusqu'au bout. Ici, c'est la notion de temps qui devient plus que jamais au coeur des choses.
Dans la foulée des événements, nous finissons également par en apprendre plus sur le passé de Sagawa, sur son enfance dans une contexte religieux délicat... mais ce qui nous intéresse peut-être encore plus, c'est ce que toutes les nouvelles donnes amenées par ce tome impliquent concernant un choix douloureux que Juri pourrait être amenée à faire pour protéger les siens...

On regrette tout de même dans ce tome le rôle finalement amoindri de Shiomi, la quasi-absence de Majima, et le manque d'insistance sur les pouvoirs de Makoto et sur les choix de Takafumi (avant les toutes dernières pages qui relancent fortement les choses !). Pour l'heure, on a le sentiment que ces différents personnages n'ont pas encore montré tout leur potentiel (hormis, peut-être, Majima qui a déjà atteint une grande partie de son but), et l'on a un peu peur qu'en un seul tome l'auteur n'ait pas le temps de les exploiter totalement, puisque la série se finira au tome 8. Mais là-dessus, seule la suite et fin de l'oeuvre nous donnera raison ou tort. Et l'on ne peut s'empêcher de penser que c'est le dernier tome qui décidera ou non de l'intérêt de la série.

En attendant, pourtant, Horio délivre à nouveau d'excellentes choses sur le plan visuel : des angles de vues impeccables (surtout dans la dernière partie du tome), quelques bonnes idées de design(la nouvelle apparence de Sagawa...), une excellente utilisation des décors en tant que facteurs à part entièrement de l'immersion (avec les rues, les bâtisses en arrière-plan ou en premier plan, les interactions des personnages avec tout cela, etc, on ressent vraiment leurs déambulations dans ce monde statique).

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction