Kid I luck Vol.2 - Actualité manga

Kid I luck Vol.2 : Critiques

Kid I luck

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 31 Décembre 2014

Critique 1



Yaokin est plus déterminé que jamais à rendre le sourire à son amie d'enfance Kuriko qui ne se remet pas de l'agression qu'elle a subie et qui refuse de quitter sa chambre. Après de multiples tentatives, notre héros décide de se lancer dans l'humour, domaine qu'apprécie particulièrement Kuriko. Le seul problème, et pas des moindres, Yaokin est nul ! Avec l'aide bienveillante de Yaoi, une experte en jeux de mots, Yaokin décide de tenter le tout pour le tout...sans grand succès pour le moment !


Le premier tome marquait le choix important que prenait le héros, ce second est placé sous les signes de la déception et de la persévérance. En effet Yaokin passera par ces deux étapes, et la première se montrera assez violente ! Malgré tous ses efforts et le temps passé à cela, le renoncement dont il fait preuve, il s'avère incapable de faire sourire qui que ce soit… Outre la déception, il sera également confronté à la jalousie envers l'un de ses amis qui dès sa première tentative se montrera meilleur que lui. Il devra également faire face à la colère des amies de Kuriko qui lui reprochent de s'amuser et de vivre avec tant de légèreté alors que son amie d'enfance souffre ainsi.


Autant de sentiments violents qui le confronteront à son échec dans sa tentative de rendre le sourire à Kuriko. Sans compter la vengeance d'un gang rival qui vient terroriser son lycée et vont tout faire pour qu'il rompe son serment de ne plus sa battre.


Le doute s'empare de lui, mais au lieu de s'effondrer il se redressera plus motivé que jamais !


A ce niveau l'auteur fait un travail remarquable sur le personnage et sur sa force de caractère, le rendant incroyablement attachant de par sa détermination, mais aussi et surtout par son abnégation et son sens du sacrifice pour une cause qui n'aura jamais été aussi noble que la sienne.


L'auteur l'a déjà démontré, mais il persiste et signe, il maîtrise totalement son récit et sa construction des personnages. Yaokin n'étant le seul à se montrer attachant puisque Yaoi l'est également. Il creuse la personnalité de cette jeune fille timide. Le rapport entre les deux personnages est amusant, mais également touchant, et il en devient ambigu.


Grâce à l'utilisation intelligente de personnages secondaires (présents au bon moment, grâce à des heureux hasards un peu faciles), il fera évoluer les personnages principaux et ainsi son récit.


Maintenant le problème, car à mon sens il y en a un, cela reste le thème casse-gueule. Le récit est vraiment touchant, l'auteur arrive à le rendre dynamique, amusant et également émouvant, il possède un talent narratif indéniable, mais malheureusement les gags censés être drôles et faisant se tordre de rire des salles entières...ne sont justement pas drôles, et c'est bien là le paradoxe du titre.


Encore une fois, il faut insister sur la difficulté que cela doit être d'adapter un tel titre, et à ce niveau, on ne peut que féliciter la traductrice, chapeau bas à elle, mais malgré tout son travail, il s'agit là d'un humour sans doute propre aux Japonais qui n'atteint pas sa cible en France.


Et c'est réellement dommage parce que cela nuit à l’intérêt général qui est déjà très élevé sans cela.


En laissant cela de côté, il reste d'innombrables qualités au titre maîtrisé de bout en bout par son auteur.


Bien que pas aussi drôle qu'on l'aurait souhaité, ce titre reste prenant pour de nombreuses autres raisons, plus par son côté touchant que son côté comique, plus pour le travail sur les personnages que sur les sketches.


 


 


Critique 2


Pour redonner le sourire à son amie d'enfance Kuriko qui a subi un profond traumatisme, l'ancien loubard Kinjiro Yaoi tente sa reconversion dans ce que la jeune fille adorait : l'humour improvisé ! Pour cela, il a convaincu la timide Yayoi, camarade de classe et reine de l'humour, de devenir son maître. Ensemble, ils s'entraînent sans relâche et participent à un club de comédie, et Yaokin a beau avoir un sens de l'humour complètement désespérant, il ne perd pas espoir, déterminé à remonter le moral de Kuriko.


Mais pendant qu'il s'engouffre inlassablement dans la voie de l'humour, qu'en pense son entourage ? En voyant Yaokin se lancer dans l'humour, les deux meilleures amies de Kuriko lui reprochent d'avoir oublié la jeune fille. Puis le passé de loubard de notre héros le rattrape de façon difficile, tandis qu'une pointe de complexe l'envahit face au talent inné pour l'humour de son ami Calbee...


Malgré tous ses efforts, Yaokin se retrouve pris en plein doute. Il a beau s'entraîner sans relâche aux côtés de Yayoi et envoyer des centaines et des milliers de cartes à la radio, il sent bien qu'il ne fait aucun progrès, et doit se confronter plus que jamais aux remarques de son entourage. Dans ce deuxième volume, l'heure de la remise en question est venue, et elle est difficile pour celui qui fait tant d'efforts. A-t-il réellement oublié Kuriko comme l'affirment ses amies ? N'est-il qu'un lâche, comme le dit le chef des loubards ? N'a-t-il vraiment aucun talent pour l'humour ? Que lui manque-t-il ?


Tout ça, c'est ce qu'il devra découvrir, en retrouvant sur son chemin certaines connaissances, dont le vieil homme du club de comédie, et une star de l'humour qui va lui offrir une leçon capitale. Yaokin se confronte de face à la dureté de ce dans quoi il s'est engagé, et les coups durs qu'il encaisse ainsi que les leçons qu'il apprend seront autant d'étapes essentielles pour qu'il comprenne enfin ce qui ne va pas dans sa façon d'aborder les choses. Pour concrétiser cela, la fin du tome se consacre à un concours d'humour amateur mené tambour battant, où l'on ressent pleinement l'évolution de notre héros dans sa matière de voir l'humour et dans la naissance d'un vrai plaisir en voyant le public rire.


En toile de fond, le lecteur peut lui aussi, en même temps que Yaokin, mieux cerner les nuances et les aspects essentiels de l'humour pour qu'il soit efficace. Yaokin, lui, reste un héros profondément attachant, qui fait du mieux qu'il peut, ne lâche rien malgré sa "nullité" et ses doutes, ne perd pas de vue son objectif lié à celle qui est la plus chère à ses yeux. Quant aux personnages secondaires, ils restent toujours aussi bien campés, à commencer par Yayoi, attendrissante jeune fille dont la timidité en public est joliment compensée par une envie de bien faire, par une passion évidente, et par un intérêt de plus en plus vrai pour son "disciple".


Sans artifices, très francs, les dessins et la narration de Yuko Osada font, comme toujours, des merveilles, tant on ressent bien toutes les émotions des personnages, qui nous paraissent vraiment authentiques. Dès lors, ça fonctionne parfaitement, on oublie vite les quelques facilités (comme par hasard, Hamazaki est client de restaurant de nouilles), on se laisse happer par un récit rondement mené, et l'envie de lire la suite et fin de la série dans le tome 3 est bien là, d'autant que la dernière page envoie du lourd en faisant entrer une nouvelle donne !


 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs