Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.2 : Critiques

Critique 1

Deuxième tome de Kenshin dans cette édition Perfect toujours impeccable. Tous les ingrédients d'une édition luxueuse sont là. Effets sur la couverture, plusieurs chapitres en couleur, propreté et qualité générales.

Le début du tome est l'occasion de voir débarquer un nouvel ennemi. Vite expédié, ce dernier n'a pas pour vocation que de renforcer les rapports entre Kenshin et Kaoru. Un peu gnangnan, mais pas désagréable. On regrette que le risque de rechute de Kenshin dans sa violence passée arrive aussi vite dans l'histoire.

Au contraire, la deuxième partie du tome marque, on le sent sans connaître la suite, le début d'un arc. L'auteur prend le temps de poser la personnalité et les capacités des nouveaux personnages. On a là du vrai bon shonen, avec des ennemis excentriques aux capacités originales, donnant lieu à des combats hors normes. Le mangaka prouve également qu'il est capable de varier son style graphique en proposant un joli minou pour le nouveau personnage féminin. Les combats s'améliorent grandement par rapport au précédent volume. Des éléments présents dans le premier volume sont toujours bel et bien là : des méchants ne faisant pas dans la concession, des liens forts se tissant entre les personnages principaux basés sur leur idéal de justice, et un humour efficace.

Critique 2

Une terrible menace gronde en ville... Jinne Udô, dit le "Chapeau Noir", assassin d'anciens patriotes, sème les carnages et laisse de nombreux morts dans son sillage... Le commissaire de la ville décide de s'en remettre à Kenshin pour présenter enfin un adversaire à la mesure de ce tueur en série. Mais notre vagabond devrait se méfier de la redoutable technique du samouraï déchu : le "cœur à sens unique", lui permettant d'immobiliser ses victimes avant de s'en débarrasser !

L'édition perfect de Kenshin continue son cours et met à l'honneur Jinne, un ennemi de Kenshin particulièrement charismatique, mais qui n'eut jamais les honneurs d'une couverture... Maintenant que cet affront est désormais réparé, nous entrons instantanément dans cette nouvelle intrigue s'avérant très sombre, portée par le charisme de ce redoutable combattant. La trame scénaristique reste néanmoins très classique (mais peut-on s'en plaindre sur un titre si fondamental ?) : après un premier round d'observation réservant une entrée en scène fracassante, les deux combattants se retrouveront dans un duel particulièrement épique, avec en prime la sempiternelle jeune fille à sauver. Pourtant, la scène s'embrase grâce à Kenshin, se retrouvant face à un terrible dilemme, pouvant l'emmener à redevenir l'assassin qu'il a renié... C'est alors que Jinne nous apparaît comme le reflet sombre de notre héros, le meurtrier qu'il aurait pu devenir. La réponse apportée ne sera d'ailleurs pas totalement satisfaisante, et notre jeune vagabond a encore bien des étapes à franchir sur le chemin de la rédemption...

Par la suite, la série prend son envol et nous entraîne dans son premier arc scénaristique conséquent, avec un sombre trafic d'opium, mené notamment par le terrible groupe de ninjas qu'est l'Oniwabanshu... Voilà qui prédit de lourds combats pour nos protagonistes, combats qui ne tarderont d'ailleurs pas à débuter dès la fin de ce second opus !

Bien qu'encore dans ses premiers balbutiements, l'histoire de Kenshin montre déjà un fort potentiel d'embrasement narratif. Le découpage des planches de Nobuhiro Watsuki se retrouve ici magnifié par le support de l'édition perfect, bien que ce volume ne comprenne aucune page couleur (absence due aux hasards de la prépublication). Cette mise en bouche promet déjà bon nombre d'excellents moments pour les chapitres à venir... à lire, ou à relire, sans modération !