Kenshin - le vagabond - Perfect Edition Vol.12 : Critiques

Scindable en deux parties de qualité inégale, ce volume remet toutefois la série dans un chemin de grande qualité, après des tomes 10 et 11 un peu faiblards.

Dans les premiers chapitres,on l'avait deviné avec la fin du tome 11, les membres des dix sabres les plus faibles et l'Aoiya se battent... sur un ton plutôt léger. Ce n'est clairement pas ce que la série nous a offert de mieux jusqu'à présent, mais ça se laisse lire agréablement, notamment parce que l'auteur montre toute sa capacité à mêler un humour efficace à des combats originaux et sanglants. Dommage que chaque aspect énervant de nos personnages soit exacerbé : un Yahiko très premier degré et moraliste, une Kaoru candide, une Misao énervée... Mais comme dit précédemment, et fort heureusement car c'est cela qu'on attendait depuis un moment, le mangaka nous surprend avec l'intervention de deux personnages que l'on espérait plus : le membre des dix sabres jusqu'alors jamais entrevu et resté dans l'ombre est opposé à un personnage surpuissant que l'on peut enfin observer en combat en situation réelle ! Pour les nouveaux lecteurs, inutile de vous gâcher le plaisir de la découverte, l'identité de ce dernier restera donc secrète. Passé le milieu du tome, on a envie de pousser un grand ouf de soulagement : cette première partie finit sur les chapeaux de roue et on a l'impression que la série repart de plus belle !

Cette impression va se confirmer avec une deuxième partie largement consacrée au personnage de Sojiro. Un bon petit flash-back, et le début d'un combat avec Kenshin qui laisse présager du meilleur.

Cette édition perfect montre une fois encore qu'elle est très largement supérieure à la première édition, dans la mesure où cette dernière était quasiment illisible lors du combat entre Kenshin et Sojiro, avec des onomatopées françaises qui surplombaient les Japonaises, ne permettant de profiter ni de la fluidité de l'affrontement, ni des superbes graphismes !

Avec ce volume, le manga recommence à surprendre, et c'est bien là ce qu'on lui demandait.