Kenichi - Le disciple ultime Vol.15 : Critiques

Critique 1

Parti s’entraîner avec le vieux maître au fin fond des montagnes, Kenichi laisse Shinpaku sous la protection de ses camarades, mais ces derniers ont subi les violents assauts de Berserker, le plus violent des champions du Ragnarok, mais également de Freia. Heureusement des alliés inattendus viendront prêter main-forte à nos héros, notamment Kisara qui apporte un renfort précieux !

Dans ce tome, notre disciple numéro un n'interviendra que très peu, il aura plus un rôle de spectateur que de participant. Déjà dans un premier temps il sera absent, ce qui permet à l'auteur de mettre en avant d'autres personnages, démontrant enfin que tout ne repose pas que sur les épaules de Kenichi, et même ensuite, une fois qu'il aura rejoint ses camarades, il préférera les laisser finir ce qu'ils ont vaillamment commencé.
Outre le fait que cela permette de faire briller d'autres personnages comme on vient de le dire, c'est aussi une façon pour l'auteur de faire monter la pression encore d'un cran : que doit-on attendre de notre héros après son entraînement intensif ? Sera-t-il à la hauteur ?
Un semblant de suspens est donc entretenu (bien qu'on se doute déjà des réponses à ces questions) et cela apporte un peu de fraîcheur.
L'auteur allant même jusqu'à brouiller les pistes sur quelques pages avec une trahison de Loki qui fait intervenir de nouveaux combattants… Cela ne dure pas, mais même si l'effet est cours, cela fonctionne !

Si l'humour est bien entendu toujours présent, il ne saurait en être autrement, ce tome se trouve être un peu plus sérieux et grave que les précédents : nos héros font face aux leaders de Ragnarok et l'heure n'est plus à la plaisanterie.
Le véritable grand moment de ce tome c'est l'alliance d'un personnage puissant (je tairais le nom afin d'éviter trop de spoils) avec Kenichi. Bien entendu qu'on l'avait vu venir ce changement de camp, et même depuis un moment, mais cela n’empêche que lorsqu'il devient effectif on ne peut que se réjouir.
D'autant plus que cela vient briser la linéarité attendue et offre de nouvelles possibilités pour la confrontation finale avec les derniers champions de Ragnarok.

Rien de bien exceptionnel dans ce tome, ce qui ne l'empêche pas d'être vraiment sympathique et de nous faire passer un bon moment. Sans être un ténor du shonen de combat, Kenichi est un titre vraiment très plaisant qui nous pousse à l'apprécier de plus en plus.

Critique 2

Niijima ayant réussi à s'échapper des griffes de Berserker, se retrouve tapi dans un entrepôt qui va être pris d'assaut par ses adversaires...
De leur côté Freia et Kisara opposent leur style afin d'éradiquer Shinpaku. Libre du leader Kenichi, en plein apprentissage, l'alliance subit de toute part des attaques.

Le fabuleux Kenichi va alors être tiraillé entre enseignement et sauvetage - une fois de plus - de toute sa clique. Mais cette fois-ci il peut compter sur ses maîtres du Ryozampaku et sur ses nouvelles techniques...

A nouveau le titre replonge dans ses travers, une mièvrerie interminable sans queue ni tête, sans fondement, avec des affrontements qui auraient pu être intéressants si amenés de façon intelligente et dévoilant des conséquences intelligemment menées, mais non... Le final va carrément au-delà de tout : la coalition Kenichi-Hermit plus qu'improbable dans son arrivée dévoile les fragilités d'un titre pour l'instant en stagnation...
Espérons que l'auteur sache renouveler sa partition et prenne enfin goût à utiliser sciemment sa galerie de personnages...