Kenichi - Le disciple ultime Vol.1 - Actualité manga
Kenichi - Le disciple ultime Vol.1 - Manga

Kenichi - Le disciple ultime Vol.1 : Critiques

Shijou Saikyou no Deshi Kenichi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Août 2014

Chronique 1

Au milieu de tous les titres de combats qu'on trouve dans le paysage manga en France, est apparu il y a quelques temps une petite pépite qui n'a pas fait grand bruit à ses débuts et qui peu à peu est en train de devenir un phénomène !
Ken'Ichi est déjà un carton au Japon lorsqu'il arrive chez nous, et il ne faudra pas longtemps pour comprendre pourquoi. En effet dés ce premier tome l'auteur pose les bases de ce qui s'annonce dors et déjà comme un futur classique !

Ken-Ichi est un jeune lycéen n'ayant pas grand-chose pour lui : il est chétif, peu courageux, et ne cesse de subir des brimades des autres lycéens. Au point que même ses « camarades » le surnomment « Kenchétif »...tout est dit. Il s'est inscrit dans le club de Karaté de son lycée mais il se contente de nettoyer le parquet, sous les amusements des autres membres du club.
Un jour, une magnifique jeune fille, Miu, arrive dans sa classe, et cette dernière sera à l’origine d'un changement radical !
Un soir en rentrant, Ken-Ichi tombe sur Miu en train de se faire agresser par des yakuzas, et alors qu'il se décide enfin à intervenir pour l'aider, ce sera elle qui aidera notre héros en faisant preuve de capacités martiales hors du commun ! Ken-Ichi va alors demander à la jeune fille de lui enseigner l'art du combat, et ainsi il entrera dans l'engrenage des combats toujours plus violents...qu'il va très longtemps subir dans un premier temps !

Dés le départ, on retrouve des éléments parmi les plus classiques du genre : un jeune homme timide et subissant les moqueries de ses pairs, l'univers des clubs du lycée et une révélation sur les talents cachés de notre jeune héros. On aurait pu tomber sur un titre comme Ippo, passionnant mais très sérieux, comme Over Bleed, violent et dramatique, comme Coq de Combat, glauque et ultra violent, comme Baki, surréaliste mais se prenant au sérieux… Ken-Ichi est un mélange de tout ça, mais il en prend les meilleurs éléments ! Il s'agit là d'un titre surréaliste comme Baki mais où tout n'est que dérision. Et si l'entrée en matière ressemble grandement à celle de Over Bleed, ici pas de drame mais énormément d'humour !
Et c'est clairement ce qui caractérise le début de ce titre : il est léger, frais, il ne se prend pas au sérieux, et si notre héros subit les pires sévices, le lecteur garde toujours le sourire, rien n'est fait pour nous rappeler que ce genre de chose peut exister, et que c'est triste, et que… Non, le seul but de ce titre c'est de nous faire rire tout en nous proposant de l'action, et pour le moment cela fonctionne sans mal !

Bien entendu, des enjeux vont apparaître, et à l'instar de Tough, notre héros va devoir affronter des adversaires toujours plus puissants. Et pour cela il devra s’entraîner durement. Et ce sera justement ces passages qui seront les plus délirants. Car si Miu se montre aussi douée c'est parce qu'elle vit dans un dojo des plus particuliers, un dojo ou vivent également des maîtres ayant atteint le sommet de leurs arts, et Miu n'est autre que la petite fille du vieux maître du dojo...cela en dit long.
Des la fin du premier tome, Ken-Ichi va pénétrer dans ce fameux dojo et y rencontrer les psychopathes qui y vivent : un maître du Jui-Jutsu, un artiste martial maîtrisant tous les arts Chinois, une guerrière pour qui aucune arme n'a de secrets, un colosse centième dan de Karaté et un seigneur du Muay Thai, sans parler du grand-père qui maîtrise tout simplement tous les arts martiaux. Ils sont tous plus farfelus les uns que les autres, et notre héros ne sera pas au bout de ses peines avec eux, mais sa vie va radicalement changer !

La grande force de ce titre, et ce qui le différencie des autres shonens de combats/bastons, c'est justement ce ton totalement délirant, barré et décalé ! Pour le moment, et même si c'est amené à changer, il y a relativement peu d'action mais l'humour suffit à lui seul. On rit franchement de bon cœur, on ne se contente pas de sourire, on rit vraiment, et ça c'est plutôt rare, même dans un titre se voulant comique. Et ça c'est plus qu'appréciable.

Au début de la série, le dessin n'est clairement pas ce qui se montre le plus intéressant, pour autant, si cela avait été un titre sérieux cela aurait pu être handicapant, mais le style colle parfaitement avec le ton comique.
La narration est nerveuse tout comme le découpage de l'action, ce qui nous promet de belles séquences de combats plus tard.

Un premier tome plus que séduisant qui nous promet une grande série avec un potentiel énorme, que ce soit dans l'action ou dans l'humour !


Chronique 2

Kurokawa sort encore une fois un hit japonais, cette fois ci sous la bannière des shonens nekketsu ; Kenichi, le disciple ultime se démarque ainsi des autres shonens de baston grâce à un héros vraiment nullissime, dans les autres mangas de ce genre, nous avons toujours droit à un ado looser, naïf, peu sûr de lui, ici il est vraiment ringard, tocard, etc...

Dans le lycée de Shochikûrin, nous avons le lot habituel des clubs, de loubards, de filles nunuches, d'intellos et de reclus, Kenichi, nouvel arrivant fait parti de ce dernier avec son ami Nijima qui lui, malgré tout arrive à se faire accepter par ses courbettes...
Débarque alors une jeune fille à lunettes Miu, qui s'avère être assez l'opposé de Kenichi, en effet elle est acceptée assez rapidement par le club de gym, alors que Kenichi se fait réprimander à chaque arrivée au club de karaté, il va même devoir affronter un gros dur d'entrée pour faire ses preuves... Ce combat aurait tourné court si quelques jours auparavant il n'avait pas surpris Miu en pleine rue essayant de se défaire de quelques yakuzas, n'écoutant que son courage il fonce tête baissée afin de sauver sa seule amie, soit dit en passant qui se débarrassera seule des affreux... Kenichi va donc lui demander de l'entrainer pour son combat. Le seul entrainement qu'il endurera sera Koho / Haïho : placement de pas pour esquiver ...

A la suite d'un combat assez sympathique, Miu va recommander Kenichi à ses Maîtres !! et oui elle a changé de lycée faute à une trop forte popularité et un respect grandissant alors que pour le malheureux Kenichi c'est tout l'inverse, il était victime dans son ancienne école de brimades...

Voila donc Kenichi avec un plan détaillé pour rejoindre Ryozampaku, un dojo complètement loufoque où les experts en arts martiaux sont plus déjantés et bizarres les uns que les autres... Que cache ce dojo ?? qui sont ces dégénérés ??

Voila ainsi un manga complètement délirant sur un thème bien connu, qui prend à contre pied tous les stéréotypes du genre ; ainsi ici le plus fort s'avère une fille aux allures chétives, les amis du héros sont plus hypocrites que ses ennemis, d'entrée de jeu, les plus forts veulent le rencontrer, etc...
Le dessin assez inégal dans les premières dizaines de pages prend vite forme et mesure (l'auteur prenant sûrement un petit peu de partout entre du Baki, du Eye shield 21, ou même dans des comic strip pour la mise en page), le chara design est assez sympa et les personnages bien différents et reconnaissables, chacun ayant des particularités physiques et/ou psychologiques bien particulières... Pour la gente féminine vous serez servis : toutes les femmes ( même de moins de 15 ans ! ) ont des poitrines opulentes et sont au service de ces messieurs... avis aux amateurs...

Seul l'humour parfois un peu simplet casse le rythme ou encore la mise en scène brise le comique de la situation... Cependant ce titre renferme un potentiel, que j'espère l'auteur saura exploiter au plus vite pour nous livrer un titre dans la lignée des Ippo ou des Baki pourquoi pas !!!

Une édition habituelle pour Kurokawa - c'est à dire très bonne au vue du prix et de la concurrence - avec des gags sur les pages du livre (sous la jaquette) - également habituel chez cet éditeur... Un premier volume prometteur, vivement la suite !!!
 

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Daigoro

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs