Kekkaishi Vol.35 - Actualité manga

Kekkaishi Vol.35 : Critiques

Kekkai-Shi Ayakashi Hojinden

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Décembre 2014

Se réveillant tout juste, Tokine se retrouve enfin face à Dame Mahora, dont les pouvoirs la dépassent. Il faut désormais la convaincre de céder son domaine aux humains... Acceptera-t-elle ?


Pendant ce temps, la bataille finale se poursuit, et Masamori en profite pour se glisser seul dans le camp adverse pour faire face à Nichinaga, sans se douter que quelqu'un d'autre l'y attend...


Nous y kekk. Après quasiment 9 ans de parution en France, Kekkaishi tire enfin sa révérence, non sans avoir connu quelques errances de parution ces dernières années, à tel point que nous doutions, à une époque, d'avoir un jour le fin mot de l'histoire dans notre langue. Pourtant, l'ultime opus est bel et bien entre nos mains, et au vu de sa qualité, il aurait été dommage de ne pas aller au bout de l'aventure.


Là où beaucoup de fins de série marquent une séparation, la conclusion de Kekkaishi est avant tout dominée par des retrouvailles. L'heure est venue pour tous les protagonistes de se rejoindre, pour les dernières querelles et histoires de vengeance de se dénouer, tout ça pour un résultat qui s'applique avant tout à tout boucler comme il se doit. Que ce soit Yoshimori, Tokine, Chûshinmaru, Suigetsu, Sôji, Tokimori Hazama, Shichirô et les autres du clan Ôgi, et j'en passe, chacun trouve sa place dans ce grand final (y compris les disparus), chacun a un rôle à jouer, une porte à fermer, souvent avec une pointe d'amertume. Le talent de Yellow Tanabe est d'occulter l'action pure (dans laquelle tant de séries se seraient perdues) pour plutôt se focaliser sur les nombreux caractères qui ont animé sa série, et d'offrir à chacun d'eux une porte de sortie cruelle ou douce-amère, ou un renouveau, ou de nouveaux enjeux, ou la promesse d'un futur. Habilement narré, prenant son temps, le tome touche plus d'une fois sans avoir besoin de forcer. L'émotion est toute naturelle, découle simplement des actes logiques de personnages qui ont été parfaitement développés auparavant. Fort logiquement, l'auteure n'oublie pas de concrétiser tous les plus grands fils rouges, entre autres le but ultime de Yoshimori pour Karasumori, sa relation avec sa mère, le sort de la guilde, ou les liens fraternels de plusieurs personnages. Rien n'est oublié, pas même les principales relations dans un épilogue faisant joliment écho aux débuts de la série.


Histoire de vous laisser en profiter comme il se doit, on va éviter de s'étendre plus que de raison sur ce final, mais le fait est que quasiment rien n'y est oublié, que ce soit dans l'histoire principale, dans les trames secondaires, dans les relations entre personnages... La boucle est totalement bouclée. Yellow Tanabe n'a jamais trahi l'essence de son oeuvre, a certes parfois rallongé un peu les choses, mais ne s'est jamais perdue et a été fidèle à elle-même d'un bout à l'autre. Et Kekkaishi fait partie de ces rares séries qui ne laissent aucune frustration une fois la dernière page tournée.


La série vient d'être réimprimée pour la sortie de ce dernier tome. Si vous n'avez pas lu Kekkaishi, il est donc encore temps de découvrir l'un des meilleurs shônen d'aventure des années 2000.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs