Kamisama Dolls Vol.7 : Critiques

Retenue prisonnière par Mahiru qui la voit comme une rivale amoureuse pour le coeur de Kyôhei, Hibino est parvenue à s'échapper grâce à l'aide de Kûko, mais Mahiru réapparaît très vite face à elle, en pleine réflexion. Mais alors que les deux jeunes filles se font face, du côté de Kûko un coup de feu retentit, et un corps s'écroule...

C'est bien ce qui se passe du côté de Kûko qui au départ, nous intéresse le plus, car il y a enfin le sentiment qu'il se passe quelque chose dans la série... Sentiment qui, malheureusement, disparaît aussi vite qu'il est apparu. En effet, ce tome met assez vite de côté l'acte de Kûko pour nous plonger une énième fois dans un affrontement peu palpitant. Dans les faits, le combat auquel on assiste pendant une bonne partie du volume n'est pas totalement déplaisant, car il est assez mis en scène avec clarté, mais c'est plutôt l'enjeu de ce combat qui déçoit : une nouvelle fois, Mahiru fait des siennes, sème la zizanie sur son passage, et agace avec ses tourments amoureux. Le combat s'étire, s'éternise sans qu'on sache à quoi il sert puisqu'il repose sur des choses déjà vues, jusqu'à ce que certains événements nous sortent un tant soit peu de notre torpeur : une perte de contrôle énigmatique des kakashi et des conséquences dramatiques montrant que ces divinités sont loin d'être parfaites.

Quant à l'après-combat, dans les dernières pages, il offre quelques semblants d'évolutions dont on attend de voir les conséquences : le retour attendu d'un personnage qui se retrouve avec Kirio sur les bras, un léger rapprochement sentimental lui aussi attendu, et une dernière page annonçant pour la énième fois des rebondissements plus intéressants. En espérant, pour la énième fois, que cette fois-ci sera la bonne.

Un tome fortement porté sur l'action, mais le long affrontement a toutes les peines du monde à être réellement prenant, tant en parallèle on a la trop forte sensation que la série fait du surplace ou évolue à rythme d'escargot depuis beaucoup trop longtemps.