Jackals Vol.1 - Actualité manga

Jackals Vol.1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Septembre 2008


D'ores et déjà présenté comme le nouveau gros succès des éditions Ki-oon, Jackals nous arrive tout droit du magazine Young Gangan de Square-Enix, où sont également prépubliés Ubel Blatt, Kurokami et Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le ton est donné dès les premières pages, avec des têtes tranchées dans les règles de l'art. "De quel art ?" me direz-vous. Hé bien, celui des Jackals, des tueurs sanguinaires qui louent leurs services contre de l'argent, au coeur d'une ville rongée par le crime et la corruption, et où deux gangs mafieux, Gabriella et Tennouren, s'affrontent pour tenter de faire mainmise sur la ville... bienvenue à Cicero City. Le manga nous invite à suivre les péripéties de Nichol, l'un de ces fameux Jackals.
Ce premier volume est une excellente introduction à l'univers sombre et violent de la série. Les bases sont posées, et bien posées. En effet, On découvre Nichol et sa façon de combattre, puis un autre Jackal dont on ne sait pas encore s'il sera ou non un allié récurrent. D'autres personnages sont également présentés, et nous faisons donc la connaissance d'un ancien Jackal gérant à présent la carrière de Nichol, d'une amie d'enfance de notre personnage principal, mais aussi des numéros 1 et 2 de Gabriella. Nous sommes également informés dès ce premier volume du partage des territoires au sein de la ville: le Nord est à Gabriella, le sud à Tennousen, et entre les deux, un territoire resté neutre est un lieu convoité par les deux gangs, et où la violence et la corruption sont extrêmement présentes.

Jackals se présente comme un titre ne faisant pas dans la dentelle: le scénario, au premier abord assez classique, est un bon argument pour nous offrir une violence extrême omniprésente. De ce fait, la série est à réserver à un public averti, et il aurait peut-être été judicieux de la part de Ki-oon de le signaler quelque part sur la couverture.
Mais si le scénario semble pour le moment assez classique, cela n'empêche pas ce premier volume d'être particulièrement prenant et intense, et cela est dû en grande partie au coup de crayon tout bonnement excellent de Kim Byung Jin, dont on a déjà pu apprécier le travail sur Chonchu. Celui-ci arrive à nous offrir des scènes d'action tout simplement hallucinantes tant elles sont dynamiques, violentes et impressionnantes. Ce côté impressionnant est renforcé par les armes uniques et immenses utilisées par nos Jackals, chacune ayant ses particularités. Enfin, la mise en scène, la précision du trait et le souci du détail offrent d'emblée un charisme indéniable aux personnages et une ambiance particulièrement réussie.

Comme toujours, l'édition de Ki-oon, hormis ce fameux avertissement absent, est de qualité. Le papier utilisé et l'impression sont excellents, la traduction convaincante, et l'éditeur nous offre une page en couleurs.

Après lecture de ce premier volume, Jackals semble avoir toutes les cartes en main pour devenir un véritable succès.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs