Inu Yasha Vol.23 : Critiques

Naraku a une certaine idée en tête : prendre le corps de Sesshomaru, sans doute une des personnes les plus fortes à ce jour et capables de défier Inu Yasha allègrement. Pour ça, il décide de capturer la petite Rin, le point faible de l'hanyo et menace de l'anéantir s'il ne vient pas le rencontrer à son château. Mais pendant que les deux ennemis se retrouvent afin de trouver un terrain d'entente, Rin est gardée par Kohaku, et rapidement les deux enfants se rendent compte qu'ils ont tous les deux des points communs, notamment sur leur manque de réelle famille. Va-t-il naître entre eux une sincère histoire d'amitié ?

D'autre part il est donc l'heure du combat entre Sesshomaru et Naraku qui dévoile sa véritable forme actuelle. Entre temps, Inu Yasha a senti l'odeur de son rival et parvient à se joindre la bataille pour combattre aux côtés de son frère. Ensemble, ils parviennent à montrer qu'ils peuvent être bien plus puissants que Naraku et ce dernier par peur décide de prendre la fuite et de partir à nouveau se cacher (tiens, comme par hasard ?).

Nos héros vont ensuite se retrouver avec Koga face à un monstre abandonné par leur ennemi. Honnêtement, ce combat s'avère bien inutile puisque le seul dénouement est d'avouer à tout le monde que Naraku est parti se cacher à nouveau et qu'il va être difficile de le trouver. Avec ça, la série n'est pas près d'avancer à grands pas, surtout quand on connaît l'auteure... Et même, cela signifie surtout qu'on risque de ne pas voir Naraku à l'oeuvre pendant 2/3 tomes, mais suite à ça, Inu Yasha réussira probablement à le retrouver sans trop de mal.

Enfin, pour les derniers chapitres, on revient dans le classique de chez classique avec notre joyeuse bande qui se retrouve dans un village où le chef semble être possédé par un démon, avec de nombreux morts depuis quelques jours. Bref, pour l'instant c'est plutôt décevant tant ce début d'histoire est le cliché type de ce que nous propose souvent Rumiko Takahashi.

Un tome vraiment moyen tant celui-ci amasse les clichés de la série et reste ancré dans une facilité un peu énervante pour le lecteur. Si certains personnages se croisent un peu dans tous les sens (et un peu n'importe comment surtout), on aimerait vraiment voir l'aventure se concentrer soit sur une histoire annexe, mais plus longue et intéressante, soit à voir les ennemis principaux se battre réellement et ne pas fuir toutes les 4 pages. Une vraie lopette ce Naraku en fait !