Inséparables Vol.7 : Critiques

Koharu n’a pu répondre aux gestes très entreprenants de Nacchan et l’a tout simplement repoussé. La situation entre nos deux amoureux est un peu tendue. Et depuis, Koharu est remplie de remords.  Pourquoi a-t-elle repoussé l’homme dont elle est éperdument amoureuse ? De quoi a-t-elle peur ? Quant à Tsuzuki, il se libère de plus en plus et n’hésite pas à aller à la confrontation avec Nacchan. Alors que jusqu’à présent, il cachait ce qu’il ressentait pour Koharu, maintenant il est prêt à y faire face et à lui en faire part.

Koharu doit évoluer et  faire un point sur ce qu’elle ressent. La jeunesse de sa vie amoureuse est un peu pointée du doigt. Alors certes Nacchan n’a jamais été un coureur de jupons et n’a pas enchaîné les histoires d’amour. Mais, il s’avère qu’il est le plus mature dans sa relation amoureuse avec Koharu. Les réactions trop naïves et « petite fille » de Koharu commencent hélas par moment à agacer. Nous pouvons comprendre sa peur de contact plus physique avec Nacchan, mais la manière dont elle réagit est un peu démesurée.  Rappelons que Nacchan l’a juste embrassé et s’est posé sur elle sur son lit. On est loin de mains hasardeuses qui auraient pu effleurer des parties du corps de Koharu. On se demande même comment l’auteur fera réagir son héroïne quand Nacchan aura un geste intime si elle la met dans des états pareils pour finalement pas grand-chose.

Parallèlement à cela, le cœur même de l’intrigue dans ce 7ème tome est la déclaration amoureuse de Tsuzuki. Enfin, il décide de lever le voile sur qui il est vraiment et sur ce qu’il ressent. Nous sommes d’abord enjoués que l’auteur amène un peu de piment avec ce triangle amoureux. Voir Tsuzuki provoquer Nacchan est vraiment plaisant et stimule la lecture. Mais, la pseudo conclusion de ce tome nous laisse vraiment sur notre faim.

Finalement, ce tome est un peu en demi-teinte avec une Koharu qui agace par son côté trop infantile et naïf. Pourtant, les éléments sont là pour dynamiser l’intrigue amoureuse. Mais, l’enchaînement des événements a tout simplement « tué dans l’œuf » l’intérêt attendu.