Initial D Vol.26 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Octobre 2014

Tandis que Takumi est submergé par les doutes que lui procure la conduite de l’impreza, Itsuki, de son côté, poursuit sa contre-attaque pour faire tomber la jeune Kazumi dans ses bras. Tout laisse à penser que les choses sont sur la bonne voie sauf si...


Plus de la moitié du volume est consacrée sur la relation naissante qu’entretiennent Itsuki et Kazumi. Non seulement, on y voit peu d’intérêt tant les choses paraissent surfaites et sans conviction, mais, en prime, tout ce détour ne sert strictement à rien puisque, comme par hasard, l’auteur fait intervenir un ancien ex. Et sans être obligatoirement intelligent, le lecteur peut vraisemblablement savoir comment les choses vont se terminer. Ensuite, l’autre partie du volet met en scène les nouveaux rivaux que devront prochainement affronter Takumi et Keisuke, qui ne sont autres que des rebelles usant des pires stratagèmes. Non sincèrement, le récit ne mérite pas un tel traitement. En tout cas, pas de cette manière-là en accumulant cliché sur cliché qui n’ont que pour effet d’enfoncer un peu plus la trame et les protagonistes d’Initial D. Jusqu’ici, cette série n’a fait que nous montrer sa régularité, son inventivité et ses qualités dans le monde même du street racing. Pourquoi donc se relâcher maintenant ? L’œuvre avait déjà dans les tomes précédents montrée une baisse de régime, mais restait malgré tout à flot. Mais là, on peut d’ores et déjà commencer à s’inquiéter.


La seule chose qui sauve réellement l’opus, ce sont les doutes auxquels est confronté notre héros. Au-delà de tout son talent et de sa confiance dans sa 86, il vient le temps où chaque chose à ces limites. Pourra-t-il trouver ne fusse qu’un défaut face à une impreza qui a déjà tout ? Tout cela par rapport à une 86 qui commence peut-être à faire son temps. Cet élément nous démontre bien que Shuichi Shigeno n’a pas encore tout perdu de sa raison. Mais force est de constater qu’il semble être en panne d’idées. Pire, il semble même avoir du mal à exploiter fidèlement ses personnages et sa trame en sortant des composantes tout droit sorties d’un monde farfelu et caricaturé. Gageons que les choses se rétabliront rapidement...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
11 20
Note de la rédaction