Immortal Hounds Vol.3 - Actualité manga
Immortal Hounds Vol.3 - Manga

Immortal Hounds Vol.3 : Critiques

Shinazu no Ryouken

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Mai 2017

Critique 3


Les enquêteurs de l'UNDO sont sur la piste de "Blanche Neige", un vecteur qui multiplie les meurtres en prenant contact avec ses victimes via des jeux en ligne! 


Cette même Blanche Neige ne recule devant rien et prend ça pour un jeu...les exfiltreuses doivent la protéger, mais cela ne sera pas chose aisée, surtout que l'inspecteur Kenzaki voit de plus en plus clair dans leur jeu... 


Suite aux révélations fracassantes du tome précédent, on espérait en apprendre davantage dans ce volume, mais cela ne sera pas le cas! On reste avec nos interrogations, les mystères restent en nombre, l'auteur préférant privilégier l'action dans cet opus...et bien soit, dans ce cas place à l'action! 


Tout le tome tourne autour de Blanche Neige, qu'elle soit présente ou pas! Entre Kenzaki qui la traque en usant de méthodes assez particulières, entre Rin qui doit la protéger malgré son attitude irréfléchie...elle est au centre de toutes les conversations! 


L'auteur nous dépeint ainsi un personnage assez intéressant, presque détestable de par ses comportements et attitudes, mais la jeune fille, qui prend tout ça comme un jeu, a quelque chose qui fascine. 


La relation ambiguë entre Rin et Kenzaki se développe, doucement certes, mais on sent qu'elle évolue, toujours prétexte a des séquences irréelles et amusantes. 


Mais l'élément le plus important de ce tome est l'entrée en scène d'un nouveau personnage une autre exfiltreuse, instructrice de celles qu'on connaît déjà, autrement dit, aux capacités bien plus développées, se montrant donc bien plus redoutables! 


Après l'écolière et la pompom girl, cette fois il s'agit d'une samouraï...mais clairement ça passe beaucoup mieux, c'est beaucoup plus sympa et ne décrédibilise pas le personnage. 


On découvre une tueuse de sang-froid, cruelle et sans scrupule, limite perverse lorsqu'elle inflige des tortures à ses victimes, inspirant la peur chez ses anciennes "élèves"...bref un personnage borderline qui peut s'avérer aussi intéressant que "too much", il s'agit là d'une question de dosage de la part de l'auteur...on attend de voir! 


C'est toujours aussi violent, gore et malsain, mais ici pas de questionnement sur les valeurs morales, malgré une approche en fin de tome! 


C'est plaisant, mais maintenant que l'auteur a entre ouvert une porte vers un début d'explication, on aurait aimé en apprendre davantage...on ne peut donc s’empêcher de ressentir un léger sentiment de frustration! 


Un troisième opus sympa à lire, mais qui ne pousse pas le titre vers les sommets...une lecture agréable, mais on attend et espère que la série passe un cran au-dessus! 


Critique 2


L'inspecteur Kenzaki a appris que les vecteurs viendraient d'un autre monde : le nôtre, où les humains sont tous mortels. Qui plus est, il est amené a s'interroger sur ce qu'est réellement le SDR : est-ce uniquement une maladie contagieuse ? C'est avec ces questions en tête que lui et ses deux acolytes du commissariat de Tôsai sont demandés en renforts par l'Undo, afin de retrouver la trace d'un vecteur approchant les 40 victimes : "Blanche-Neige", une jeune fille insaisissable, qui utilise les chats de jeux en ligne pour se fondre dans les clans de joueurs masculins et leur proposer des rendez-vous coquins afin de les contaminer...



Découverte en dernière partie du précédent volume, "Blanche-Neige" intriguait pas mal, autant pour ses actes que pour les mystérieuses raisons pouvant animer un tel comportement parfois proche du sadisme et de la gratuité. On attendait donc avec impatience la lutte de Kenzaki et de ses alliés contre cette demoiselle bientôt épaulée par Rin... Hélas, l'attente n'est que partiellement récompensée.

Dans les bons points, il y a le sens du spectacle de Ryo Yasohachi, toujours aussi douée pour nous offrir un rythme effréné, avec une utilisation honnête des décors et des moments sanglants qui ont de l'impact.
Qui plus est, l'auteur n'oublie pas de rappeler encore que Kanai est un homme dont il faut sans doute se méfier (l'unité de Kenzaki à Tosai n'ayant que 3 petits membres, pourquoi a-t-il forcément besoin d'eux pour capturer "Blanche-Neige" ? Essaierait-il de leur tendre un piège ?), et de souligner à nouveau qu'il existe peut-être une condition pour ne pas pouvoir être contaminé par le SDR... Mais le problème, c'est que ces éléments, on les connaissait déjà, ainsi l'auteur ne fait qu'insister un tout petit peu plus dessus sans apporter quoi que ce soit de neuf. Frustrant.

Le cas le plus représentatif de ce manque de nouvelles donnes est sans doute "Blanche-Neige" elle-même. Complètement désinvolte dans sa façon d'être et d'offrir son corps aux hommes qu'elle contamine, au point que même Rin n'arrive pas du tout à la cerner, la jeune fille témoigne également d'un grand sadisme lors de certaines scènes de torture, où elle se plaît surtout à bousiller les parties intimes des ennemis masculins. Elle semble aussi avoir une vision de l'amour masculin très marquée, où pour elle amour égal sexe. On devine ainsi que sa vie d'avant, dans son monde d'origine, a dû être marquée par des choses très dures, sans doute en lien avec le sexe opposé... mais c'est tout. Pas de réelles informations à se mettre sous la dent, uniquement des suppositions balancées très vite.

Quoi qu'il en soit, la suite du tome arrive en piquant une nouvelle fois la curiosité grâce à l'apparition d'une nouvelle tête dans le camp des exfiltreuses : Karigane, une femme suscitant d'emblée l'effroi de Kiriko rien qu'en entendant son nom, et qui va jouer un rôle essentiel dans la suite du volume, mais aussi, sans doute, par la suite, en confrontant Rin et Kanako a une vieille connaissance qui en impose dans son genre. Très violente, allant très loin dans ses tortures d'innocents qui de toute façon pourront se régénérer, n'accordant aucune pitié et aucun sentiment envers nombre de ses congénères humains qu'elle traite comme des déchets, elle est de celles qui imposent la peur en jouant sur les émotions humaines. Et si Kanako, transie de peur face à cette femme, se laisse faire et s'attriste encore de son incapacité à égaler Rin, notre héroïne exfiltreuse, elle, laisse entrevoir comme un parfum de rébellion qui pourrait apporter beaucoup de choses par la suite... D'autant que "Maman", elle aussi, se montre sous un jour beaucoup plus violente dans ce tome : décidément, aucun des deux grands camps mis en place par Yasohachi dans sa série n'est totalement sain, c'est aussi un point qui pourrait vraiment apporter plus par la suite, à condition que l'auteur fasse bouger l'intrigue un peu plus.

On reste donc sur un divertissement rythmé et intéressant, mais le présent volume déçoit un légèrement par son absence d'évolutions concrètes et d'informations. Ce que met Yasohachi en place continue pourtant de piquer fortement l'intérêt, car son univers a tout pour placer Immortal Hounds sur de plus hauts sommets.


Critique 1


L’unité anti-vecteurs et l’Undo sont sur la piste d’un ennemi particulièrement virulent : Blanche-Neige. Derrière ce nom de code issu des contes de fées se cache une jeune fille sévissant dans les communautés de jeux en ligne, qui n’hésite pas à contaminer ses camarades de parties. Malgré la menace qui pèse sur elle, Blanche-Neige ne compte pas mettre fin à son petit jeu. C’est donc un cas particulier dont doit s’occuper Rin, tout en restant concentrée sur sa mission de contamination de l’inspecteur Kenzaki…

Le volume précédent a su piquer notre intérêt avec de nouvelles informations qui chamboulaient totalement notre conception de l’univers d’Immortal Hounds et laissait entrevoir une marge d’évolution conséquente pour la série. Mais après nous avoir tant mis en appétit, Ryo Yasohachi se fait moins bavard dans ce troisième opus où l’action règne. Celui-ci se concentre alors sur le cas Blanche-Neige, il livre certes quelques éléments d’information ci et là, mais ne cherche pas trop à bousculer pour l’heure. On prend donc notre mal en patience en s’apprêtant à déguster un tome effréné, mais tout ce que nous propose le volume ne va pas forcément fonctionner.

Ce troisième opus serait presque celui de la rébellion. Le personnage de Blanche-Neige constitue un vecteur assez particulier, immoral dans ses agissements et qui aboutit à des scènes parfois crues qui ne soulèvent pas forcément de réflexion, ce qui est plutôt dommage sachant que le propos global d’Immortal Hounds demeure des plus intéressants. C’est même ce qui pourrait faire grincer des dents les lecteurs cherchaient une certaine réflexion dans l’œuvre : les personnages secondaires ont des pensées peu morales et vulgaires par moment, aussi il est très difficile de s’identifier à eux.

Concernant la « révolte » évoquée, elle sera globalement dans le clan des exfiltreuses puisque, tout le long, le volume va s’attarder sur quelques discordes entre guerrières pour mieux soulever l’esprit de Rin qui, malgré sa volonté de suivre des directives de « Maman », forge sa propre identité et pourrait bien sortir du chemin qu’on lui a tout tracé. L’héroïne retient assez bien notre attention globalement, son air détaché continuant à la rendre attachante et l’évolution du récit laissant croire à quelques questionnements intérieurs chez la jeune femme.

Et c’est à peu près tout. Car en dehors de ces éléments, ce troisième tome souffre peut-être d’un manque d’ambition que l’on peut traduire par une volonté de faire progresser le récit à son rythme, en insistant sur un univers violent et souvent sans morale, sans trop chercher à aller à l’essentiel directement. Pourquoi pas, les moments d’adrénaline et sanglants proposés par le mangaka restant particulièrement divertissants, et les personnages suffisamment intéressants pour qu’on prenne plaisir à les suivre, quels que soient leurs camps. Mais on ne cache pas notre curiosité à l’idée de découvrir les idées qu’a l’auteur pour développer son histoire…


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

12.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs