Gokusen Vol.7 - Actualité manga

Gokusen Vol.7 : Critiques

Gokusen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Mars 2015

Le voyage scolaire se poursuit, et les garçons de Shirakiin sont bien décidés à profiter de la tombée de la nuit pour aller faire les 400 coups en ville ! Mais les enseignants veillent dans les couloirs, en tête une Yankumi qui ne laissera rien passer avant d'aller se coucher. C'est donc après que leur prof se soit endormie que Shin et les autres décident de passer à l'action, non sans profiter un peu d'Inuzuka en pigeon. Mais quelque temps après, Yankumi se réveille avec sur son lit un Shin inquiet : après une rixe en ville avec une bande de loubards, les garçons se sont enfuis et ont tous pu rentrer sains et saufs à l'hôtel. Tous, sauf Utchy...


Dans le premier tiers de ce septième volume, Kozueko Morimoto nous propose une course contre la montre où Yankumi et Shin doivent retrouver au plus vite un Utchy auquel il est peut-être arrivé malheur... Evidemment, comme toujours dans la série quand il y a ce genre d'événement, la vérité est bien plus humoristique que ça, et bien que tout ça soit assez prévisible, voir Yankumi courir dans tous les sens pour retrouver son élève et partir quart de tour à chaque fois amuse beaucoup. Toutefois, dommage que ce passage mettre déjà fin à un voyage scolaire où il y avait sans doute possibilité d'offrir un peu plus de choses.


Quoi qu'il en soit, la suite du tome fait peser une nouvelle menace sur la tête de notre chère prof, qui, suite à une affaire de succession dans un clan allié, se retrouve kidnappée par l'inévitable Kudô, désormais au service du clan Nekomata ! Malade, notre héroïne se laisse avoir, et pour qu'elle soit sauvée, il faudra tout le courage de certains de ses élèves et de ses compagnons du clan Kuroda... En réalité, ce nouveau passage reste là aussi basique, mais offre quelques intrigues intéressantes autour d'un Kudô toujours là, et reste porté par un humour décapant où la tête d'affiche est largement tenue par le ridicule chef du clan Nekomata, à des années-lumière de l'habituelle image du yakuza. Toutefois, on pourra trouver dommage qu'aucune note de traduction ne soit présente pour signaler le rapport entre le nom du clan Nekomata et le physique de son boss, même si la majorité des lecteurs le comprendra tout de même. Il s'agit d'ailleurs d'une remarque que l'on peut appliquer à la plupart des clans rencontrés depuis le début de la série.


Avec ce septième tome, l'auteure conserve donc son humour typique vraiment efficace, qui contrebalance avec le classicisme des intrigues. Restent alors les derniers chapitres, qui viennent soulever deux nouvelles pistes intéressantes, avec l'évocation de sentiments amoureux que l'on voyait venir et dont on se demande comment ils vont tourner, et l'arrivée d'un nouveau personnage particulièrement menaçant...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs