Gintama Vol.9 - Actualité manga
Gintama Vol.9 - Manga

Gintama Vol.9 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Juillet 2016

Critique 1
"D'après mes données, j'ai 99,8% de chances de me faire renverser dans la case suivante..."

Elizabeth a disparu ! Soupçonnant un magistrat de la ville, Katsura s'associe avec notre trio de choc, ainsi qu'avec Sat-chan la kunoïchi, qui va alors les initier à un entrainement de ninja ! Formant ainsi les Go Ninja, équipe iconoclaste se battant à coup de natto et de currys, ils tomberont alors sur des adversaires tous désignés... le tout, dans la pure parodie du genre !

Le reste du tome continue d'enchainer des histoires courtes, où l'on retrouve Gintoki et Taizo dans des problèmes de jeux d'argent, tandis qu'O-Tae risque d'avoir des problèmes d'argent, justement, si elle se fait virer de son bar à hôtesses ! Mais on retiendra surtout de ce tome l'épisode consacré à Sadaharu, la caution monstruo-kawaï du titre qui ici se révèle de manière plutôt imposante ! Le voilà en effet devenu de plus en plus grand, puis devenir un vrai danger public ! On en apprend également au passage beaucoup sur les lois qui régissent ce monde, même si ces explications passent malheureusement inaperçus dans le foutoir général qui caractérise cette série !

Gintama est une série qui se déguste très lentement, et est une des rares séries qui impose presque une lecture morcelée, sous peine de provoquer un certain épuisement ou assoupissement face aux délires sans répits de l'auteur. La traduction, toujours aussi laborieuse, contribue également à la fatigue qu'insuffle le titre, qui a pourtant de nombreuses qualités si l'on gratte un peu. Les références parodiques sont nombreuses, et ne demandent pas une culture trop poussée du Japon. Malheureusement, l'auteur tombe parfois dans un humour potache en dessous de la ceinture, voire pipi-caca, qui n'est pas toujours du meilleur effet. Mais au final, tout le monde devrait y trouver son compte !
 
 
Critique 2
Gintoki, le samouraï aux cheveux d’argent, revient d’une de ces étranges soirées dont il a le secret… très alcoolisée et jusqu’au bout de la « night »… il a une sacré gueule de bois d’ailleurs… complètement H.S. ! il aperçoit Sadaharu, le gros chien-chien tout blanc : il se demande si celui-ci ne serait pas devenu énorme ou s’il n’a tout simplement que trop bu… Mais non ; Sadaharu, le rarissime chien-dieu, est entrain de devenir gigantesque : il ne cesse de grandir ! C’est la panique en ville…

Un tome où il se passe quantité de choses et où les mascottes sont régulièrement au cœur de l’intrigue : Sadahru, Elizabeth et le jardinier-catcheur qui effraie tout le monde alors qu’il n’a qu’un rêve : devenir une fleur toute mignonne. Tout cela commence donc par la recherche de la pauvre Elizabeth, le poussin-pingouin étrangement ridicule : elle a été capturée, et la fine équipe de Gintoki mène l’enquête.

Il est beaucoup ri, énormément même : l’auteur excelle ; l’on se demande comment il est trouvé autant d’inspiration. La scène où la faussement innocente Kagura étend le linge au balcon tandis qu’une journaliste la harcèle de questions et que, pour qu’elle la laisse enfin tranquille, s’écrira - l’air de rien - que la journaliste couche avec un présentateur télé est particulièrement hilarante. 

Parmi tous ces effets comiques et ce florilège de personnages singuliers Hideaki Sorachi semble développer une intrigue vraiment sympa  et qui pourrait éventuellement servir d’architecture à un arc qui pourrait se vouloir s’étendre sur une durée supérieure que ce à quoi il pu jusqu’alors nous habituer : on sera sans-doute client d’autant que cela gravite autour des origines de Sadaharu ; même si il est apprécié ce schéma narratif hautement calqué sur la prépublication du Jump.

A noter que ce tome contient le résultat des votes pour les protagonistes de Gintama qui sont préféré par les lecteurs du jump : une classification surprenante ! On ne s’attendait pas vraiment au succès de certains par rapport à d’autres. Aussi, l’auteur s’en amuse et utilise ledit classement dans le cadre de conversations entre les personnages !

Des situations variées et inspirées, des personnages qui font mouche, des quiproquos cocasses… et à mourir de rire, bien évidemment : Gintama fait un carton au Japon et cela n’est pas un hasard.

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs