Gintama Vol.8 - Actualité manga
Gintama Vol.8 - Manga

Gintama Vol.8 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 08 Juin 2016

Critique 1


Le père de la jeune Kagura, connu sous le nom d’Umibôzu, et réputé être le plus grand chasseur d’aliens de tout l’univers, est grandement déterminé à ramener sa fille sur leur planète d’origine. En dépit de la tristesse de la séparation avec ses compères, Kagura finira par accepter le retour aux bercails comme une fatalité. La navette est prête pour le départ, elle regarde à travers le hublot… une étrange créature qui ne cesse de grandir est en train de détruire ledit appareil et compromet le décollage… les choses dégénèrent ; le Shinsengumi s’en mêle et Gintoki fait son entrée pour sauver l’amie irremplaçable. 

Cet arc de l’alien interpellera d’abord en ce qu’il s’agira du premier cycle s’écoulant – épilogue compris – sur un total de huit chapitres : l’auteur poursuit sa volonté quant à l’élaboration d’histoires davantage travaillées en longueur. Il en sera également un peu plus appris sur le passé de la fameuse Kagura, la relation avec son père, sa mère prédécédée, son ethnie Yato et certaines coutumes, dont une assez particulière, laquelle fut la cause de l’éloignement familial.

Egalement, il sera assisté ici à un affrontement entre cette créature et Gintoki ; escarmouche qui se rapprochera assez du nekketsu contemporain, tout en conservant néanmoins la pâte caractéristique de Gintama. A nouveau, il aura été remarqué les essais quant à faire évoluer l’œuvre. Si l’ensemble revêt quantité de bonnes choses, le cheminement paraîtra à certains endroits, et par moments, assez linéaires ; en sus, le texte parfois très abondant et point toujours nécessaire s’en vient relativement froisser le rythme.  Le duo de fortune occupé par Gintoki et Umibôzu se voudra plutôt efficace, le Shinsengumi et le Prince Hata ne manquent pas d’apporter une coloration comique et les séquences émotionnelles sont les bienvenues.

Il est jonglé habilement avec les mascottes habituelles – le Prince Hata, Sadaharu et la magnifique Elisabeth – tout en introduisant un nouveau personnage qui ne manquera pas de faire mouche auprès du lectorat : le nouveau voisin de Gintoki ! Un personnage tout simplement génial, lui qui, à raison de son physique improbable et gargantuesque, fait peur à tout le monde alors qu’il ne rêve que d’une seule chose lorsqu’il jardine : devenir une fleur ! Grandiose d’hilarité !

Ainsi, l’auteur clôture l’arc de l’alien, livre deux saynètes chapitrées plutôt délirantes puis, lors d’un dernier chapitre, semble s’orienter sur une nouvelle aventure avec à la clé le sauvetage de la pauvre Elisabeth. Un autre chapitre résolument empreint d’un délire manifeste sera celui lors duquel le parton du Shinsengumi, la police armée, organise tout un plan afin de lancer un assaut et mettre un terme à un personnage qu’il estime de la plus grande dangerosité, lequel n’est autre que… celui qui drague sa fille ! A mourir de rire à raison des situations plutôt folles qui auront tendance à se succéder.

 Un ouvrage qui, sans faiblir à enrichir l’univers de la série, se veut également d’un aspect expérimental appréciable lequel ne pourra que rendre davantage confiant le lecteur pour la suite des opérations en ce qu’il est porteur de la réflexion d’un auteur attentif au renouvellement de son œuvre. Anego !


Critique 2


En décidant de repartir avec son père, Kagura a pris une décision lourde de sens. Si Gin semble avoir accepté cette décision, ce n’est pas le cas de Shinpaïchi qui est bien décidé à empêcher le départ de son amie. L’équipe de choc serait-elle en train de voler en éclat ? A cette intrigue relationnelle s’ajoute également un combat des plus intenses, car voilà qu’un alien monstrueux vient semer la pagaille, en absorbant tout ce qui l’entoure !

La première partie de ce tome offre ainsi une action assez mouvementée qui permet de relever l’intrigue autour du retour de Kagura. L’affrontement contre ce monstre permet de voir en action les principaux personnages de la saga. Malheureusement, la confusion est souvent de mise et on ne comprend plus vraiment ce qui s’y passe. De plus, ce combat, qui surgit de nulle part, laisse surtout une impression de prétexte pour renforcer les liens de l’amitié entre le trio infernal.

Le retour de la demoiselle est déjà plus intéressant, avec un chapitre qui parodie allègrement le genre : pour remplacer la jeune fille, un casting improvisé s’organise entre les personnages féminins restants, sous l’œil de Kagura qui fulmine dans l’ombre de ne pas être suffisamment regrettée… Par la suite, nous retrouvons le rythme habituel une histoire/un épisode. De nouveaux personnages toujours plus exubérants sont présentés, comme Hedoro le monstrueux jardinier ou Ayame Sarutobi, kunoichi binoclarde qui colle de près notre héros. La fin du tome s’oriente d’ailleurs sur une nouvelle histoire longue, parodiant allègrement le thème des ninjas, promettant toujours plus d’action et d’humour dans le tome à venir !

Après 8 tomes, Gintama est toujours un titre qui ne sait pas sur quel pied danser, alternant des histoires plus construites et épisodes indépendants. Si le début du tome se prend un peu plus au sérieux que d’habitude (mais pas trop), la série excelle surtout dans les passages détachés et parodiques. Dommage que la traduction ne puisse nous faire apprécier cet humour à sa juste valeur !


Tianjun


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Tianjun

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs