Gintama Vol.5 - Actualité manga
Gintama Vol.5 - Manga

Gintama Vol.5 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 19 Avril 2016

Chronique 1 :

La célèbre agence << Gin-Chan, Homme à tout faire >> ne cesse de rendre toujours davantage service à son prochain ; et, parfois, tous les moyens sont bon pour décrocher certains contrats. D’ailleurs, à ce sujet, au sens de la religion bouddhiste, au mois d’août, les esprits des morts rejoignent leurs familles et, en conséquence, il est recouru à des exorcistes afin de les raccompagner vers l’au-delà ; ainsi, il n’en fallait pas moins pour que la bande à Gintoki se fassent passer pour des pseudos-professionnels du paranormal et se déguisent  comme tels. Seulement voilà, alors qu’ils viendront en aide à la police Shinsengumi – dont les locaux semblent hantés par un étrange fantôme – la situation semblera leur échapper, voire, complètement, les dépasser à tel point qu’ils pourront hautement le regretter.

Bien évidemment, comme à l’habitude, il y aura maintes autres histoires ; parfois sur un seul chapitre, ou d’autres fois narrées sur deux. Lors d’une de ces saynètes, il sera abordé une amitié de jeunesse de Shinpachi qui s’était bêtement brisé : lui qui n’aida point son compagnon à dents de lapin qui venait de se mettre dans une situation assez cocasse : il avait – littéralement – << chié dans son froc >>...Oui, oui. Souhaitant désormais honorer ce copinage malencontreusement froissé, Shinpachi l’aidera à s’émanciper du joug d’un gang de motards dont le chef, n’assumant point son crâne chauve, porte le plus grand soin à sa perruque qui prend des positions assez étranges ; chef de gang préférant, par ailleurs, se déplacer sur son cheval blanc tandis que ses hommes sont tous à « mobylette ». Des péripéties variées et singulières donc, et il en sera redemandé à satiété.

Les séquences comiques ne manquent point de garnir allègrement le scénario, sans encombre ; peut-être cela sera-t-il un brin moins drôle que le précédent ouvrage, mais néanmoins très bon : franche rigolade assurée. Ici, les amateurs seront ravis de revoir un des personnages fétiches de la série : par inadvertance, Gintoki se retrouvera pris au piège dans le parc de l’animal domestique du… prince Hata ! Autrement dit, il va y avoir une drôle de créature bien dangereuse dans les parages, à l’instar du tout premier tome. Et beaucoup d’autres moments drôlissimes : Kagura qui ponctuera chacune de ses phrases par des insultes ; la nouvelle copine secrète de Gintoki dont il ne se souvient plus comment il la rencontra tellement il avait pu boire ce soir là ; le tatillon Shinpachi n’arrivant pas à contrôler les élans de sa sœur qui perd grandement les pédales pendant une course effrénée dans les rues d’Edo ; un légendaire samouraï a la force incommensurable qui… se travestit en femme et souhaite qu’on l’appelle « maman ».  Comment ne pas mourir de rire ? Impossible.

Lorsque, dans les pages intercalaires bonus accompagnant les chapitres, il est répondu aux questions des lecteurs, qui émettent leur sentiment selon lequel le mangaka aurait une mauvaise attitude parce qu’il ne semble point avoir envi de travailler, et bien… l’auteur ne pouvait que débuter l’ouvrage par une note provocatrice, par laquelle il précise qu’il a parfois l’envie de laisser tomber son boulot ! Lui, ce fameux Hideaki Sorachi, personnalité effervescente et indomptable qui ne manque point de dire ses quatre vérités à la direction du jump ; il n’hésite pas, non plus, à moquer le lecteur : tout simplement excellent. Une force de la nature qui colore aisément jusque dans la fougue et l’originalité de cette série truculente qu’est désormais Gintama ; tout comme peu l’être ce cinquième tome.


Chronique 2 :

Taizo Hazegawa trouve enfin - définitivement ? après avoir tenté Taxidriver - sa voie en ouvrant un convini, mais des obligations le contraignent à confier la boutique à la bande à Gin...
Cette fois-ci les missions qu'on leur confie vont de la protection des touristes aux abords d'un lac, à des exorcismes de manoir hanté, en passant par l'affrontement de bosozoku et de chasseur de sabres ou de mise à l'épreuve dans un cabaret pour travestis...
Les différentes références les plus notables seront rapportées à Family Compo, aux oeuvres horrifiques de Junji Ito, aux mangas furyo, ou encore pour l'humour par moment à du Rumiko Takahashi, bien sûr bon nombre de clin d'oeil restent en suspend pour le lectorat français encore une fois et il faudrait avoir lu toutes les parutions pour pouvoir dénicher toutes les références plus ou moins cachées.

Cette fois-ci Kana nous fait l'honneur de faire un parallèle de ce manga avec Ninja Awatemaru, paru quelques dizaines d'années plus tôt et narrant les aventures d'une équipe de samouraïs aux bras cassés chargée de missions plus ou moins farfelues.

Le titre en lui même reste toujours aussi plaisant à lire, et devient même de plus en plus attachant, chaque personnage gagnant en profondeur au fil des tomes et amenant sa petite note particulière. Les histoires se succèdent sans se répéter malgré un humour majoritairement de récurrence.
L'auteur s'en sort toujours admirablement et nous guide de plus en plus vers une histoire à rallonge avec un fond de rebellion envers les amanto, et un développement des liens entre les différents intervenants.

Bref chaque volume apportant aussi bien son lot de dérision et d'humour potache que son lot de génie narratif...

Certainement l'un des titres les moins marketing du catalogue Kana mais qui mériterait pour les amateurs de culture japonaise un détour.


  


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Daigoro

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs