Garçon d'à coté (le) Vol.6 - Actualité manga
Garçon d'à coté (le) Vol.6 - Manga

Garçon d'à coté (le) Vol.6 : Critiques

Tonari no kaibutsu-kun

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 26 Mars 2015

Au contact de Natsume, de Yamaken et de Sasayan, Shizuku et Haru commencent à réfléchir un peu plus sérieusement à ce qu'ils ressentent exactement... mais qu'en est-il des trois autres ? Si Yamaken est quasiment absent du volume, on retrouve en début et en fin de tome une Natsume toujours aussi mignonne dans ce qu'elle ressent pour Mi-chan, mais qui tourne malheureusement un peu en rond, se montrant même parfois agaçante dans son comportement. Quant à Sasayan, il a enfin droit à une plus forte mise en avant en début de volume. On attendait ça depuis longtemps, mais il n'en ressort finalement pas grand-chose, Robico condensant le focus sur lui en un chapitre trop court et qui part un peu dans tous les sens.


S'il est toujours plaisant de voir ces personnages secondaires se dévoiler, douter, se soutenir et s'inquiéter un peu les uns pour les autres, on reste donc toutefois un peu sur sa faim face à certains éléments qui tournent un peu en rond. Retenons toutefois une Ôshima qui s'affirme un peu plus, tente de prendre les devants... Cela sera-t-il payant pour elle ?


Heureusement, le reste du tome s'avère d'un tout autre calibre, l'arrivée de la Saint-Valentin marquant également l'anniversaire de Shizuku. Une fête d'anniversaire pas forcément joyeuse pour la jeune fille, contrainte de préparer elle-même, comme chaque année, les festivités à cause de l'absence de sa mère. Et alors qu'elle se réjouit intérieurement d'enfin retrouver celle qui l'a, mais eu monde après une longue absence, elle risque à nouveau de tomber de haut... Tout ce passage sur l'anniversaire s'avère excellent, car il permet à Robico, sans faire dans la surenchère d'émotion, de mieux nous faire comprendre le caractère très intériorisé et sérieux de son héroïne, entre une mère trop distante à cause de son travail, un petit frère dont elle doit prendre soin (et que l'on prend plaisir à mieux découvrir, tant on dirait un mini-Shizuku), et un père un peu incapable, mais qui fait de son mieux sans pouvoir faire de miracles.


C'est dans ce contexte qu'intervient un Haru qui, derrière ses frasques toujours aussi amusantes, montre envers notre héroïne une bienveillance qui va enfin la pousser à franchir un cap... Très jolie, la fin de volume confirme que la jeune fille, au contact de celui qu'elle aime de plus en plus, perce petit à petit sa coquille et apprend à extérioriser ce qu'elle ressent... même s'il reste du chemin à parcourir !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs