GTO - Paradise Lost Vol.4 - Actualité manga
GTO - Paradise Lost Vol.4 - Manga

GTO - Paradise Lost Vol.4 : Critiques

GTO - Paradise Lost

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 28 Septembre 2016

Morinoshin Itô, 40 ans, célibataire, peut se permettre de mener une vie très... hum, insouciante, puisqu'il est l'un des producteurs de télévision les plus importants. Si bien que quand des agences viennent le voir pour mettre en avant de nouvelles stars, le bonhomme se fait toujours un plaisir d'exiger en contrepartie que les demoiselles en question viennent partager sa couche. Et sa nouvelle cible est Natsu Ooishi, starlette de 16 ans qui n'a pas du tout envie de se plier à ces horribles exigences. Pour protéger son élève, le Great Teacher Onizuka est prêt à tout. Y compris à monter une fausse agence pour venir mettre fin aux manigances du producteur et des employeurs de la jeune fille... Le résultat sera musclé, et jouissif !

En effet, après un début assez lambda dans le tome précédent, l'arc sur Natsu s'accélère ici dès les premières pages, et il s'avère très prenant. En effet, même si Tôru Fujisawa n'offre guère une vision très approfondie ni nouvelle de la face sombre du showbiz, il retrouve tout son talent dès qu'il s'agit pour Onizuka de faire payer la monnaie de leur pièce aux adultes pourris de ce monde. Et de ce côté, on prend plaisir à voir le producteur Itô prendre cher et se faire ridiculiser par un Great Teacher qui n'est certainement pas prêt à reculer face à des types si influents ! Sans forcément surprendre, le résultat est efficace, et a aussi le mérite de faire entrer en scène un ennemi qu'on sera sans doute amené à revoir en la personne d'Araragi, et de nous permettre de voir un peu ce qu'est devenue l'une de ses élèves collégiennes de GTO : cette chère Tomoko Nomura. Pourvu que d'autres anciens élèves du Great Teacher suivent !

Quoi qu'il en soit, dans la suite du tome c'est une tout autre affaire qui attend le lecteur, et celle-ci concerne une nouvelle fois le brave Uchiyamada. Parti seul au volant de son camping-car dans les contrées sauvages de Hokkaido afin de se ressourcer et d'oublier ses problèmes familiaux, il n'a plus donné de nouvelles depuis un moment, ce qui commence à inquiéter son entourage, y compris sa fille... et son chien (qui esquisse une trogne assez formidable sur la jaquette).
Une bonne partie du tome laisse alors totalement de côté Onizuka pour se consacrer aux événements vécus par Uchiyamada, dont la virée paisible a fini par être complètement chamboulée : querelle avec un chanteur de boy's band très égoïste et détestable, affaire de mauvais traitements envers une jeune fille à qui il veut venir en aide, attaque d'ours sauvage, rixe contre des racailles armées de battes... ça va mal pour Uchi !
Fujisawa reste talentueux quand il s'agit de mettre en avant ce père de famille mal-aimé. Certes, Uchiyamada amuse ici dans la façon dont il se met dans une situation délicate, mais aussi dans de nombreuses petites réflexions assez vieux jeu qu'il se fait durant sa virée. Pourtant, le bonhomme quasiment chauve parvient aussi à imposer un certain charisme presque étonnant, que ce soit dans sa débrouillardise en nature, dans sa façon de s'opposer au jeune chanteur pour tenter d'aider la jeune fille, dans sa manière de s'opposer avec les moyens du bord aux loubards en fin de tome... C'est que cet Uchiyamada-là, par moments, aurait presque des allures d'Onizuka. Et c'est tout à fait normal, car il a beau être constamment horripilé par le Great Teacher, Uchi sait très bien reconnaître également les qualités du jeune prof puceau. Au point de se redonner du courage en se disant qu'Onizuka, lui, ne lâcherait pas prise dans une telle situation, et de se demander comment le blondinet réagirait s'il était à sa place. Le tout avec pour cadre les contrées sauvages de Hokkaido, et malgré quelques longueurs sur le quotidien d'Uchi dans ce cadre, on a donc là une partie qui démarre avec de très belles promesses.

Le résultat, c'est un tome franchement efficace et qui donne envie de lire très vite la suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs