GE - Good Ending Vol.16 - Actualité manga
GE - Good Ending Vol.16 - Manga

GE - Good Ending Vol.16 : Critiques

GE - Good Ending

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 14 Décembre 2015

Et voilà… Nous voici à la fin de GE. Comment ne pas avoir de grands pincements au cœur lorsqu’on est à deux doigts d’ouvrir ce présent opus. Enfin… jusqu’à saigner du nez à la première page tournée en découvrant nos charmantes demoiselles en plein bain… Enfin soit, revenons à notre mélancolie, on est dévoré entre la curiosité la plus absolue (hum) et la tristesse qu’un moment donné ou un autre, ça en sera terminé. (Re)Enfin, quand il faut se lancer, il faut se lancer.

Après le stage d’été du club de tennis, Seiji finit par reconnaître qu’il est toujours amoureux de Yuki. Mais, avant de pouvoir clairement clarifier le nouveau statut de leur relation, cette dernière disparaît du jour au lendemain. D’instinct, notre héros sent qu’il se trame quelque chose de louche.

Si le premier tome de la série s’était ouvert sur un Seiji particulièrement niais lorsqu’il était question d’amour, c’est avec un héros pleinement conscient de ce qui est à présent en jeu que démarre cet ultime volume. Seiji s’attachera tout du long à nous montrer de son évolution et la maturité qu’il a acquises au cours de cette aventure. Jamais le jeune homme ne se sera montré aussi attachant et pertinent dans tout ce qui l’entreprend. Et, justement, des choses à entreprendre, il en aura beaucoup. Kei Sasuga ne s’est, en effet, pas contentée de tourner en rond en attendant d’en arriver aux dernières pages de son dernier chapitre pour commencer à s’activer. Bien au contraire, il se passera ici énormément de choses, et l’un des principaux acteurs de la fin de la série n’est autre que Toru. L’ex de Yuki prend ici une ampleur tout autre et le danger qu’il représente ne tardera pas à atteindre son point culminant. La mangaka ne se contente pas d’en faire l’ennemi juré. Non, elle nous amène à comprendre la psyché d’un jeune homme en souffrance dont le monde s’est écroulé un jour de collège. Un jeune homme qui n’a su tourner la page. Et on ne peut que le comprendre. Comment un jeune collégien est-il censé se remettre après un tel drame, autant malheureux que méchant. Malgré l’erreur évidente qu’il fait en « enlevant » Yuki, on peut néanmoins se rendre compte de ce qui l’a traversé et de ce qui le motive à présent aujourd’hui. Ni bon, ni mauvais, l’auteure a compris depuis belle lurette que l’être humain est fait de nuances et de complexités.

Kei Sasuga n’oublie pas pour autant les autres personnages de sa série. Bien au contraire, ils n’auront jamais été autant au-devant de la scène. On est d’autant plus en admiration face à l’auteure qui est capable de maîtriser de manière cohérente un aussi beau monde. Chacun aura l’occasion d’intervenir à sa façon. Après tout, il s’agit d’une amitié avant tout solidaire et forte. Et même durant la fin, tout le monde sera présent. En parlant justement de fin, la mangaka nous propose un épilogue, chose devenue rare dans les mangas. Un réel épilogue construit avec un très grand soin et une très grande affection par l’auteure afin de finir son œuvre en toute beauté. Le lecteur aura ainsi l’occasion de voir le devenir de chacun des protagonistes existant dans le monde de GE good ending.

Good ending pour nous, le titre se termine en fanfare, devenant à coup sûr un chef d’œuvre parmi le genre du shonen romantique. Jamais une série n’aura été aussi régulière et constante dans ses qualités et dans son réalisme. Et ne parlons même pas de la force avec laquelle sont retranscrits les sentiments et de la mise en scène qui s’illustre comme quasi parfaite. On pleure, on rit, on se laisse emporter par un flot d’émotions multiples qui nous transporte au cœur d’une histoire d’amour qui nous laisse le cœur battant, mais avec un sentiment de complétude aussi rare que bienfaiteur. Grisant et Excellent, tout simplement !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs