GE - Good Ending Vol.12 : Critiques

Seiji annonce à ses amis qu’il sort avec Shô et, ce, devant Yuki. Mais c’est surtout Eri qui sera furieuse face au comportement du jeune homme. De son côté, Shô a encore du mal à se convaincre que la relation entre Seiji et Yuki est totalement terminée. Et, malheureusement pour elle, le comportement de notre héros tend à confirmer ses craintes…

On peut sans nul doute dire que la couverture de ce douzième opus, fort réussie au demeurant, résume assez bien ce que Kei Sasuga nous a ici réservé. Tout au long des différents chapitres qui parsèment ce volume, Seiji laissera en effet son corps balancer entre les deux filles de sa vie, sans être capable de se débarrasser des doutes qui l’assaillent. Et pour ne rien arranger, les évènements ne vont pas jouer en sa faveur, ne faisant que constamment compliquer encore un peu plus les choses. A un certain moment, l’auteur en fait d’ailleurs peut-être un tout petit peu trop, comme lorsque Seiji et Yuki se retrouvent enfermés dans un placard pour des raisons que vous aurez l’occasion de découvrir. Cela dit, si ce ne sera pas le seul passage du genre, notons toutefois que ce n’est jamais fait gratuitement et que cela sert toujours un but bien précis, à savoir exposer la complexité qui lie le triangle amoureux. Un triangle amoureux où les émotions se font de plus en plus fortes, les non-dits de plus en plus nombreux, et la situation devient clairement très problématique, que ce soit pour Seiji, Yuki ou Shô. Il y a fort à parier que ça ne va pas tarder à prendre une tournure moins réjouissante et, vu la fin de cet opus, ça pourrait suivre assez rapidement.

Mais revenons pour l’heure sur ce douzième tome. Si les relations entre le trio phare de GE sont plus que jamais sur le devant de la scène et que le mangaka parvient à très bien équilibrer les choses entre Yuki et Shô, il sera également intéressant d’évoquer le cas d’Eri. Cette dernière aura l’occasion d’être mise en avant, tout comme sa relation avec Kono. Voilà quelque chose de fort appréciable, car la jeune fille a, depuis le début de la série, réussi à s’attirer un capital sympathie indéniable et voir Kei Sasuga prendre le temps de la développer, sans pour autant laisser le reste de côté, fait vraiment plaisir. C’est d’autant plus vrai que c’est fait avec beaucoup d’efficacité et que cela offre un chapitre en définitive à la fois touchant et amusant. Pas de quoi s’ennuyer donc, que du contraire ! Et pour ne rien gâcher, il serait dommage de ne pas évoquer le fait que Kei Sasuga nous gratifie ici de quelques planches très réussies, notamment celle représentant une photo qui aura son importance au moment de conclure ce tome.

Avec ce nouveau volume, GE ne perd pas de temps et poursuit sur la lancée de l’opus précédent, approfondissant plus que jamais ses personnages et les liens qui les unissent. C’est fait avec savoir-faire et l’intérêt que l’on porte à l’avenir amoureux de Seiji continue encore de grandir !