Freak Island Vol.5 - Actualité manga
Freak Island Vol.5 - Manga

Freak Island Vol.5 : Critiques

Kichikujima

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 02 Octobre 2017

Après la tentative d'évasion de l'île ratée, Takaku a été séparé des autres, enfermés. Seul, il a été recueilli par une étrange bande d'habitants qui ont été transformés en animaux monstrueux et qui vivent dans la forêt, sous la houlette de Hanakuro, un homme qui paraît complètement fou depuis qu'il se comporte en animal sauvage. Et pourtant, notre héros amoché a pu trouver en ces gens une pointe de réconfort... mais peut-être que Hanakuro et les siens, qui sont en conflit avec la famille d'assassins, envisagent une mission bien précise pour le jeune garçon. 


Désormais, Takaku a un nouvel objectif : pour contrer la famille d'assassins et sauver ceux qui peuvent encore l'être, il doit aller visiter leur demeure d'origine, et ce qu'il va y trouver risque de sérieusement le remuer...


Depuis le début, Freak Island est tout au plus un nanar rigolo, tellement mal fichu qui prête à sourire. Mais concrètement, les défauts sont visibles à chaque chapitre : narration décousue, manque d'intensité dans les événements et dans les révélations, rebondissements parfois illogiques, personnages souvent idiots, visuels pauvres avec des physiques irréguliers, des décors photographiques pas du tout retravaillés et une mise en scène pataude... Avec le cinquième volume, rien ne s'arrange, car en voulant amener de nouvelles infirmations où il joue entre les époques, Masaya Hokazono se plante encore plus.


Autant le dire clairement : c'est le bordel. Même si l'on comprend l'essentiel des informations qui sont révélées, elles ne sont jamais efficaces, car on n'en cerne pas toujours l'intérêt (l'auteur n'ayant jamais cherché à instaurer du mystère auparavant sur les choses qu'il évoque ici), elles manquent d'impact et, surtout, elles sont racontées n'importe comment, avec des transitions souvent inexistantes et un découpage qui ne facilite rien. Et pendant ce temps, les effets gores restent plus ridicules que réussis, les personnages conservent des élans de débilité assez dingue (notamment un homme qui, en fin de volume, a la "bonne idée" de se rapprocher de Marie)...


Il n'y a pas grand-chose à sauver, en fait, hormis peut-être le désir de Masaya Hokazono de ne rien occulter dans les scènes violentes, ce qui pourra plaire aux amateurs du style. Pour le reste, le mangaka bâcle quasiment tout, et ne donne même plus envie de rire au détriment de l'oeuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
5.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs