Enfants de la baleine (les) Vol.3 - Actualité manga
Enfants de la baleine (les) Vol.3 - Manga

Enfants de la baleine (les) Vol.3 : Critiques

Kujira no Kora wa Sajou ni Utau

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Août 2016

Emmenées par leur commandant en chef Orca et par Leodari, les troupes apathoïa ont semé la mort sur la Baleine de glaise, avec la promesse de revenir à la charge après 7 jours. Chakuro a à peine le temps de se remettre de la mort de son amie Samy et de nombreuses personnes qui n'ont guère eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait, que le Conseil des Anciens prend une décision radicale : éviter à tous un avenir où rien ne semble pouvoir arriver de bon, en coulant la Baleine dans la mer de sable. Mais les enfants de la Baleine pourront-ils accepter cette décision ?
Quand l'énigmatique Neri révèle à Chakuro ce projet fataliste, l'opposition se lève pour y mettre un frein.

A partir  de ce choix des Anciens de couler la Baleine, l'heure est venue d'observer chez Chakuro et nombre d'autres habitants de la Baleine une tout autre envie : celle de vivre, d'avoir un avenir, de prendre en mains les choses. Pour cela, il faudra d'abord convaincre les Anciens de ne pas mettre à exécution leur triste projet, puis trouver un moyen de riposter. Ce qui pourrait bien passer par Lycos : la jeune fille venue de l'Empire sait que la solution pourrait être d'atteindre les noûs de son vaisseau, Skylos, et une bonne partie du volume s'intéresse surtout aux préparatifs de ce plan. Concrètement, cela permet surtout à Abi Umeda, au fil d'une tome un peu plus calme, de peaufiner un peu plus bon nombre de personnages. Neri, Suoh, Ohni, Ginshu, le caporal, Tokusa, ou même le vieux Hakuji : chacun se voit un peu mieux identifié, ce qui prépare bien à une dernière partie de tome où les choses s'accélèrent à nouveau... et redeviennent plus dramatiques, laissant sur une forte attente.

Le travail visuel d'Umeda reste un régal de richesse et de contemplation, tant on aime observer ses trouvailles, par exemple les "dessins en verre" à connotation religieuse du noûs. Ses cases restent très souvent bien remplies, et le seul petit regret vient alors de la petitesse de certaines d'entre elles, qui rend certains passages un peu difficiles à lire. Les nombreux termes inspirés de l'Antiquité grecque restent eux aussi intéressants de par ce qu'ils symbolisent, comme les "apathoïa" (qui peut signifier "sans passion", "impassible") ou le "noûs" (l'âme, l'esprit). Et l'on apprécie à nouveau les apartés de la mangaka entre les chapitres, les "notes du scribe" approfondissant certains éléments de l'univers comme les vêtements ou les créatures de la mer de sable.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs