Eitaro le négociateur Vol.5 - Actualité manga

Eitaro le négociateur Vol.5 : Critiques

Hanzai Koushounin Minegishi Eitarô

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Octobre 2014

A peine revenu dans la brigade de négociation, Eitarô a pris en plein vol sa plus difficile affaire, la tentative de démantèlement d'une secte par la police ayant tourné à la catastrophe quand une bande de jeunes emmenée par un certain Akari a pénétré les lieux pour y semer le chaos. Akari semble n'avoir qu'un seul but : tuer le gourou de la secte, qu'il hait au plus haut point, quitte à tout détruire sur son passage et à mourir lui-même...


Face à ce garçon, Eitarô aura fort à faire. Il lui faudra d'abord, avec l'aide d'Ai, comprendre les tourments intérieurs du jeune garçon, pour empêcher que le pire arrive. Et Takashi Kii nous livre là un récit d'une grande intensité, sombre et à la portée dramatique certaine, où l'on découvre d'abord le passé tragique d'Akari, qui a totalement conditionné sa psychologie quasiment autodestructrice. Notre héros doit faire face à des jeunes prêts à tout, et il lui faudra étaler tous ses talents de négociateur s'il veut pouvoir sauver à la fois ses adversaires et les innocents.


L'auteur croque alors à travers Eitarô une palette plus riche que jamais des différents talents requis pour l'art de la négociation, qui peut demander autant de mentir que d'ouvrir son coeur avec sincérité pour donner l'impression de comprendre celui qu'on a en face de soi. Le résultat, un peu brouillon sur les scènes d'action, reste très immersif dans les dialogues, exploite également assez bien les personnages secondaires que sont Ai ou Hirako, et aboutit sur un final fort laissant deviner toute la faiblesse psychologique d'Akari.


Dans la foulée de la fin de cette affaire arrive la conclusion de la série, assez rapide et ouverte, mais pas frustrante pour autant, car l'essentiel est passé. On aurait sans doute découvrir un peu plus en profondeur le lien d'Eitarô avec son père, mais Takashi Kii offre néanmoins une belle porte d'ouverture de ce côté-là. Pour le reste... le travail de négociateur ne s'arrête jamais !


Sur cinq volumes, Takashi Kii a su offrir une oeuvre globalement intense, divertissante et exploitant assez bien son sujet. L'édition reste correcte, portée par une traduction fluide, et seules quelques pages où l'encre bave un peu et certains sous-titres d'onomatopées (les très vagues et pas immersifs "brouhaha") pourront laisser un peu déçu.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction