Dusk maiden of amnesia Vol.8 - Actualité manga
Dusk maiden of amnesia Vol.8 - Manga

Dusk maiden of amnesia Vol.8 : Critiques

Tasogare Otome × Amunejia

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Septembre 2015

Niiya rencontre la grand-mère de Kirie afin d’obtenir des réponses à ses questions sur Yûko, mais c’est à un mur qu’il fait face et Yukariko n’est pas prête de dévoiler la vérité sur sa sœur. En plus de ça, la destruction de l’ancien bâtiment de l’école, symbole du passé de Yûko, est sur le point de disparaître… Dans ces conditions, Niiya et sa bien-aimée pourront-ils découvrir la vérité sur le fantôme ? Ou leur temps leur est compté ?

On sent que l’on se rapproche de la fin de Dusk Maiden of Amnesia puisque ce tome est un parfait condensé de ce que la série peut nous proposer de mieux. D’un côté, l’intrigue prend une facette sombre en ciblant le passé de Yûko, mais il lui arrive aussi de prendre un ton léger, doux et mélancolique lorsqu’il s’agit de traiter la relation entre le fantôme et Niiya.

Petit à petit, le lecteur progresse dans le récit principal puisque Yûko se rapproche de sa mémoire au fil des pages. L’intrigue nous confirme bien que le scénario des sept mystères dévoilés au premier tome n’avait rien d’un hasard et a maintenant établi le lien entre chaque arc. Mais désormais, c’est la mémoire même de Yûko qui doit être traitée, autrement dit son passé, ce que ce huitième volume commence à aborder sérieusement. Mais il ne nous donne pas les réponses immédiatement et la démarche de Maybe est plus subtile que ça : l’intrigue laisse d’abord place au doute afin de s’orienter finalement vers le vif du sujet et visiblement sans tabou. Difficile pour l’instant d’imaginer tous les tenants et aboutissants de la mort de Yûko, mais on reste passionnés par l’ambiance noire présentée par ce volume, la série n’ayant jamais été aussi obscure en terme d’ambiance.

Cette impression se voit renforcer par l’autre facette de l’histoire, la relation entre Yûko et Niiya. On le sait depuis quelques opus, tous deux forment un couple des plus originaux et cet aspect relationnel reste très bien traité. Certes Maybe en profite pour glisser énormément de fan-service, des séquences très agréables à l’œil étant donné la facette esthétique particulière de l’auteur, mais qui ne survient pas gratuitement. Face aux craintes de fin imminente du fantôme, les héros estiment que le temps leur est compté et qu’ils doivent savourer les instants passés ensemble. Le fan-service a donc quelque chose de doux-amer, car Yûko et Niiya s’épanouissent ensemble, mais pour combien de temps ? Le récit en devient même émouvant à travers certaines pages sans parole en dépeignant l’émerveillement du fantôme de retrouver son bien-aimé alors qu’elle sait quel sort lui est réservé. Pour ces raisons, la noirceur de l’ambiance nous effraie, pas dans le sens horrifique du terme, mais c’est la crainte de voir cette jolie idylle brisée qui éveille nos craintes. Qu’en sera-t-il réellement ? L’œuvre a encore deux tomes pour nous le dire.

Entre le scénario au ton sombre qui progresse à grands pas et l’ambiance mélancolique de la relation entre Niiya et Yûko qui bat son plein, ce volume huit nous transporte facilement d’émotion en émotion. Les deux opus restants risquent d’être encore plus éprouvants, ce qui souligne toute la réussite de la série de Maybe.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs