Dusk maiden of amnesia Vol.10 - Actualité manga
Dusk maiden of amnesia Vol.10 - Manga

Dusk maiden of amnesia Vol.10 : Critiques

Tasogare Otome × Amunejia

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 07 Décembre 2015

Teiichi sait maintenant quel tragique destin a attendu Yûko. Celle-ci, consciente de son passé, a pardonné sa sœur pour ainsi partir l’esprit apaisé. Le vieux bâtiment de l’établissement est détruit, et l’âme du fantôme s’en est allée en même temps. Mais Yûko a-t-elle vraiment disparu ? C’est ce que les élèves sont en droit de se demander puisque de nouvelles rumeurs à son sujet jaillissent…

Après dix volumes, Dusk Maiden of Amnesia s’achève. Mais quelle fin pouvait attendre Teiichi Niiya après un volume neuf sombre et tragique, dont l’écriture a su nous mener d’émotion en émotion ?

Dans sa première grande partie, l’idée du tome est d’apporter une finalité au parcours du héros dans sa quête de la vérité quant à l’identité de Yûko. Maintenant le voile a été levé et que l’esprit s’en est allé, comment rebondir et apporter une réelle conclusion ? Et justement, l’intrigue nous mène sans que nous sachions réellement où nous allons. Yûko semble n’être qu’un souvenir jusqu’à ce que de nouvelles rumeurs naissent, laissant croire que le mythe du fantôme n’est pas tout à fait terminé. Il faut alors attendre les toutes dernières pages pour connaître les ambitions de Maybe pour la fin de la série, une conclusion bien trouvée, douce et parfaitement en phase par rapport aux sentiments qu’ont développés Teiichi et Yûko l’un pour l’autre. C’est surtout à travers la présence de quelques pages couleur symbolisant toute la quiétude de la fin et la sincérité de cet amour que Dusk Maiden of Amnesia trouvé une fin, une conclusion qui aurait pu se suffire à elle-même et s’achever sur ce par quoi tout a commencé : les mystères de l’école.

Sauf que Maybe ne s’arrête pas là et a choisi de développer un long épilogue pour achever définitivement sa série. La fin suggestive, mais belle présentée initialement pers de son impact dans le sens où le devenir de Teiichi et Yûko est clairement explicite, mais cela vient conclure l’œuvre d’une manière toute aussi justifiable. A travers une nouvelle enquête paranormale, l’intrigue choisit de faire un parallèle avec la relation qu’entretenait Yûko avec sa sœur, mais aussi de rendre tangible le devenir des deux héros en tant que couple. Un zeste de fan service, mais surtout une tendresse sans limites viennent terminer l’épilogue de l’œuvre qui, finalement et malgré les doutes qu’on pouvait avoir à la lecture du neuvième opus, nous laisse sur une belle fin qui ne laisse plus place aux mystères, un happy-end mérité pour le binôme et qui n’est finalement que le juste fruit du développement de la relation survenu très tôt dans la série. Ceux qui attendaient quelque chose de plus symbolique, à l’instar de la simple fin du dernier chapitre, pourront aussi se rabattre sur des croquis non retenus qui bouclent la boucle en présentant une quiétude familiale retrouvée pour la famille de Yûko. Pas de fin ouverte donc, mais un final d’une grande beauté, légitime et bien mené qui ne vient pas contredire les dix opus de la série.

Dusk Maiden of Amnesia peut se targuer d’être une série qui a très bien développé son intrigue. Entre le récit de fantôme typiquement japonais et la comédie scolaire ponctuée de fan-service, la saga de Maybe a trouvé un ton, un rythme, des personnages, le tout pour aboutir à une intrigue qui se suffit amplement à elle-même et qui, d’une certaine manière, propose même aux lecteurs de choisir leur fin, les deux étant parfaitement légitimes par rapport à ce que la série a pu proposer. On referme ainsi cet ultime volume l’esprit satisfait, et c’est sans doute avec grand plaisir que l’on retrouvera Teiichi et Yûko au cours d’une relecture de l’œuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs