Dreamland Vol.14 : Critiques

La Celestiafest bat son plein et est synonyme de tumulte. Des clans de Voyageurs n’hésitent pas à montrer leurs poings tandis que l’ensemble des souverains de Dreamland se réunit. Malgré l’agitation, c’est le calme avant la tempête, car tout est signe de troubles pour le monde des rêves…
Ce qui est remarquable avec Dreamland, c’est que chaque tome est immensément riche et propose différents évènements qui s’imbriquent les uns avec les autres. Le délai entre deux volumes fait qu’il requiert un petit temps d’adaptation pour se remettre dans le bain. Mais une fois que c’est chose faite, l’aventure reprend de plus belle.

Nous sommes encore en plein arc du Celestiafest, un passage rempli de surprise et surtout riches en évènements puisque tout le long du tome, l’auteur nous conte différentes batailles, différentes réunions de personnages qui influeront à n’en point douter sur la suite du récit. Comme promise, la Celestiafest est le centre des rencontres des Voyageurs puissants, ce qui entraîne une multitude d’affrontements. Mais pas que puisque l’évènement amène sur les devants de scène tous les Seigneurs, Rois et Reines de Dreamland, sans doute pour mettre en place un évènement que Reno Lemaire nous promet depuis longtemps, et qu’on attend avec impatience.

Dans toute cette agitation, les Lucky Stars n’ont pas forcément le beau rôle puisqu’ils sont présentés comme bien impuissants face à des Voyageurs connus depuis bien des tomes, mais qui apparaissent encore plus redoutables. Leur rôle dans la hiérarchie des Voyageurs se précise, preuve que Reno sait précisément comment diriger chacun des personnages et manie à merveille son échiquier. Quant aux Lucky Stars, il faut attendre la fin de volume pour les voir véritablement en action, à travers un combat qui va plus précisément contribuer à développer le personnage de Savane. Vous vouliez connaître les réponses quant à son côté macho avec ces dames ? Les réponses sont là et même si elles sont assez classiques, cela précise qu’il y a eu une évolution du personnage. D’ailleurs, le final du tome laisse éventuellement entrevoir une rétrospective de quelques personnages, à l’auteur de nous dire si on se trompe ou non.

Nous parlions de richesse de cet opus, de manière légitime puisque celui-ci développe plus que les volets précédents toute la mythologie de Dreamland. Chaque volume nous livre son lot d’informations et ici, c’est bien la hiérarchie du monde des rêves qui en prend un coup. Il est impressionnant de voir l’étendue de cet univers et les codes précis qui sont établis. Les possibilités de développement de l’intrigue sont donc multiples, et on a hâte de voir la manière dont Reno Lemaire traitement les évènements.

Avec la Celestiafest, peu de place pour la vie réelle de Terrence et sa bande, ce qui implique de mettre de côté sa relation avec Lydia. Néanmoins, nous assistons ici à une courte séquence qui, pour la première fois, met en avant la jalousie du côté de la dulcinée de Terrence. Nous savons que l’auteur cherche à dépeindre de manière authentique le cours d’un jeune couple, d’une romance de jeunes adultes, aussi il était normal d’arriver à ce genre de traitement. Reste à voir l’influence que cela aura sur l’arc actuel, mais il est plaisant de voir que l’aspect tranche de vie de l’œuvre n’est pas complètement mis de côté.

Encore une fois, nous avons là un tome très dense qui propose une multitude d’évènements et d’informations. Reno nous fait miroiter en attendant le début des véritables hostilités, mais il le fait bien. Gageons que le prochain opus sera un multiple de 5. En outre, on peut s’attendre à un prochain volet très, très prometteur !