Dreamin' Sun Vol.8 - Actualité manga
Dreamin' Sun Vol.8 - Manga

Dreamin' Sun Vol.8 : Critiques

Yume miru taiyô

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 03 Janvier 2017

Face à Junsei Fujiwara qui s'obstine à vouloir vendre la maison et donc à faire partir son petit-fils Taïga du lieu où il vit avec Asahi, Zen et Shimana, cette dernière tente de tenir tête ! Shimana n'a en effet aucune envie de partir de cet endroit où elle se sent si bien, et est même allée jusqu'à déclarer haut et fort à Junsei qu'elle aime Taïga ! Mais évidemment, cela ne fait que conforter Junsei dans son désir de vendre la maison...

Dans ce tome, les rebondissements tournent essentiellement autour des plans de Junsei pour contraindre Shimana à renoncer à Taïga, et des idées de nos jeunes héros pour contrer lesdits plans du patriarche Fujiwara. Concrètement, les plans jouent sur de grosses ficelles : tandis que l'on demande à Shimana de sortir avec quelque d'autre si elle veut garder le droit de rester dans la maison, la riposte consiste à faire croire que c'est Zen que Shimana aime. Dit comme ça, ça ne fait pas franchement envie, d'autant que certains personnages revenant un peu de nulle part comme Yujiro manquent d'intérêt et d'une réelle présence. Et pourtant, Ichigo Takano arrive à faire ressortir de très jolis moments de tout ça, à commencer par les petites confrontations autour du trio Shimana-Taïga-Zen. Le mélange de bienveillance et de jalousie de Taïga, volant au secours de Shimana si besoin pendant qu'elle est avec Zen, est appréciable et laisse deviner en filigranes des sentiments qu'il semble peiner de plus en plus à refréner. Quant à Zen, sa "fausse déclaration" envers Shimana prend des allures très touchantes, où le jeune garçon cherche à se livrer plus que jamais, même si l'on voit bien ici toute la difficulté de bien exprimer ce qu'on ressent. Après ça, on est alors d'autant plus attristé de voir le pauvre Zen une énième fois malmené, complètement laissé en plan par une Shimana et une Taïga qui mériteraient parfois quelques claques...

De manière générale, ce qu'on pourra regretter dans ce tome est la succession d'éléments très prometteurs, mais très vite expédiés. Hormis Zen, on a quand même des choses très intéressantes sur la raison faisant que Miura suit Junsei, sur l'identité du père d'Asahi, sur l'avenir de la relation de ce dernier avec Manami, mais même si certains instants sont poignants, il est dommage que Takano les évoque si vite tandis qu'elle rallonge un peu les choses autour de ce qu'on a évoqué dans le paragraphe précédent, à savoir des rebondissements sentimentaux autour de Shimana qui se traînent un brin dans de grosses ficelles.

Les dessins acidulés et modernes de la mangaka, eux, restent très agréables, et la fin du tome donne sans mal envie de connaître ce qui attend ces jeunes adorant vivre ensemble, mais ayant bien conscience qu'ils devront  peut-être quitter un jour cette maison pour que chacun suive sa propre voie...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs