Dreamin' Sun Vol.10 : Critiques

A l'aube des derniers jours de la colocation au sein de la résidence, Taiga a enfin laissé parler son coeur : en plus de ne pas avoir envie de partir, il a enfin avoué à Shimana que ses sentiments sont réciproques ! Un amour à distance semble possible, mais cela ne change pas grand-chose à la situation : au matin de la dernière nuit de colocation, Taiga s'est éclipsé, visiblement sans possibilité de le contacter pour l'instant... Le jeune homme a pourtant promis à Shimana de tout faire pour la rendre heureuse... mais et son bonheur à lui, dans tout ça ? La jeune fille, Zen, Asahi et leur entourage trouveront-ils un moyen de faire pression sur le père de Taiga pour qu'il laisse enfin le jeune homme vivre comme il le souhaite ?

Après dix volumes, l'heure est venue pour Dreamin' Sun de tirer sa révérence, dans une dernière ligne droite dont le principal défaut est sans aucun doute qu'elle est complètement cousue de fil blanc. Tout est prévisible, et, surtout, la majeure partie des dénouements est on ne peut plus facile, à l'image de ce qui attend Zen sur le plan sentimental, et surtout de la manière dont les choses se résolvent beaucoup trop aisément concernant le père de Taiga.

Mais pour le reste, cette conclusion reste très belle pour les messages qu'elle véhicule, autour de l'importance de vivre ses rêves (le sous-titre de la série est vraiment juste) et de s'épanouir à travers eux. Surtout, au-delà du manque total de surprise, on ressent toute l'application d'Ichigo Takano, tout son attachement pour offrir une conclusion à la hauteur, qui laisse suffisamment de temps pour dire au revoir aux personnages.

Si ce tome est un peu plus épais en dépassant les 240 pages, c'est parce qu'après 200 pages Ichigo Takano nous offre deux chapitres bonus agréables, ainsi que la conclusion de "La lettre de Bambi", mini-série qui a occupé la fin des différents volumes de Dreamin' Sun.