Dream Team Vol.17 - Vol.18 - Actualité manga
Dream Team Vol.17 - Vol.18 - Manga

Dream Team Vol.17 - Vol.18 : Critiques

Ahiru no Sora

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Mai 2015

Faute de succès en France, Dream Team se poursuit désormais sous forme de volumes double, et il faut bien remercier Glénat de ne pas avoir lâché en route la série, en plus de nous offrir une édition double on ne peut plus honnête : la traduction reste inchangée et excellente, le travail sur les polices et les onomatopées est toujours là, les si intéressants mots de l'auteur sont tous conservés (celui du tome 17 et sur le premier rabat, et celui du tome 18 sur le deuxième rabat) tout comme ses textes et croquis dans le volume... et le tome a beau faire plus de 400 pages, il reste très simple et agréable à prendre en main grâce à son papier souple. Ajoutons à cela un rythme de parution qui devrait être plus soutenu, et les (malheureusement trop rares) fans de la série n'ont vraiment pas de quoi bouder leur plaisir.


On retrouve Sora et les autres joueurs de Kuzuryu dans le match contre Taiei, où ils commencent dangereusement à se faire distancer. Ce long, très long match se bouclera finalement au bout de 300 pages et aura donc duré 4 volumes. Et si l'on aurait pu trouver cet affrontement trop étiré, il n'en est finalement rien, car Takeshi Hinata y conserve toutes les qualités de sa série.


Il y a, bien sûr, le rendu dynamique, limpide et assez technique du match, qui offre encore son lot de rebondissements, d'explications, de stratégies, de mouvements collectifs et d'exploits individuels. Mais il y a surtout l'excellente exploitation des nombreux personnages qui continuent tous d'évoluer et de se dévoiler. On pourra quand même regretter le focus un peu laissé en stand-by sur les doutes et le sentiment d'inutilité de Yasuhara, mais pour les autres c'est du tout bon. Côté Kuzuryu, on appréciera notamment la hargne de Momoharu qui souhaite clairement rattraper ses erreurs, le dévoilement de Chiaki à un poste qui lui convient à merveille, ou le rôle phare d'un Toby qui, tout en continuant de montrer toutes ses qualités individuelles, a clairement amélioré sa vision collective des choses grâce à ses entraînements. Côté Taiei, le problème autour du trop personnel Fuwa reste là, tandis que d'autres comme Shiraishi brillent par leur aisance, ou que le dénommé Mineta dévoile son sentiment de rivalité envers Mokichi. Mais on retiendra surtout une confrontation courte et intense entre les deux petits gabarits de chaque équipe, rapprochés autant par leur taille que par leur lien commun avec une disparue qui est toujours présente en eux.


Avec tout ça, difficile de s'ennuyer à la lecture, et comme on s'y attendait, l'issue du match n'est finalement pas aussi importante que le déroulement de celui-ci. Au fil de ces quatre volumes, nos jeunes héros auront appris à prendre sur eux, à affronter certaines cruelles réalités en face pour continuer d'avancer, à montrer toute leur détermination ainsi que leur cohésion grandissante, et tout ceci nous confirme une fois de plus que Dream Team n'est pas un simple manga de sport, mais bel et bien une grande fresque humaine. Ce qui se confirme en observant les choix de Satsuki ou du proviseur, et en voyant se dévoiler un peu plus cette chère Madoka...


Et puis, la conclusion du match et l'après-match confirment brillamment la naissance de rivalités constructives entre certains joueurs des deux équipes, ainsi que la consolidation d'un but commun : les éliminatoires qui auront lieu dans un an. Et nul doute que d'ici là, les nombreux adolescents de Dream Team continueront d'évoluer...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs