Dragon ball Vol.40 : Critiques La Fusion

Suite aux événements qui se sont déroulés dans le tome précédent, et notamment la tragique mort de Végéta, tous nos héros sont en phase d’entraînement, et là malheureusement on retrouve le plus gros défaut de la série, à savoir justement cette coupure, presque une cassure de rythme, et surtout cette montée en puissance des personnages bien trop excessive…tous les personnages s’entraînent pendant des années sans que leur puissance n'augmente et quand un adversaire apparaît, hop, petit entraînement de derrière les fagots et leur force est multipliée par 46723,76…enfin bref, on touche presque au ridicule.

De son côté Goku nous propose une nouvelle évolution, et ce qui aurait du être un grand moment, la transformation en Super Saiyan 3 n'est qu'un pétard mouillé puisque cela ne sert à rien, il ne blesse même pas son ennemi et cela ne s'étend que sur une petite dizaine de pages. Lorsque Gohan avait atteint le second stade, là on avait eu droit à quelque chose de mythique...ici...c'est sans intérêt et pour le coup malvenu. !

Gohan s’entraîne de son côté et par le plus grand des hasards libère un vieux Kaioh de sa prison, là encore on sent bien que cela ne servira à rien (ce qui sera d'ailleurs le cas), mais au moins cela a le mérite d'être drôle. Et les enfants, Goten et Trunks eux testent une nouvelle technique, à savoir la fusion, on se demande où Toriyama va s’arrêter ! En fait-il trop ? Assurément !

A coté de ça, on trouve de nombreuses touches d’humour qui passent vraiment bien, notamment grâce à l’utilisation du personnage de Satan (Hercule en Français), mais pas que. Les enfants sont très amusants, et le papy Kaio également. L’auteur a définitivement renoué avec l’humour dans cette partie, ce qui apporte un peu de fraîcheur qui fait du bien .

Au final, Boo évolue aussi, on finit par croire que cela ne se terminera jamais, mais là on ne fait pas la fine bouche, depuis Freezer tous les grands adversaires de Goku évoluaient, il était donc normal que cela soit le cas de celui qui sera le dernier, et ici cela permet d’avoir enfin un ennemi bien plus classe que précédemment !

Un volume en demi teinte donc, où l'auteur tombe dans une surenchère presque navrante, mais avec beaucoup d'humour qui rend ce tome plus sympathique.