Dragon Ball - Perfect Edition Vol.34 - Actualité manga
Dragon Ball - Perfect Edition Vol.34 - Manga

Dragon Ball - Perfect Edition Vol.34 : Critiques

Dragon ball

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Janvier 2015

Grâce aux boucles d’oreille potala, Goku et Vegeta ont fusionné en un être presque invincible : Vegetto. Ce nouveau héros met à mal Boo qui est impuissant, mais il a un tout autre plan en tête : s’introduire dans le corps du démon pour délivrer ceux que Boo a absorbés. Seulement, les conséquences de cette tentative sont insoupçonnées, et nos héros sont sur le point de mener un combat final contre le mal à l’état pur…


C’est un grand volume du Manga que nous avons entre les mains puisque ce trente-quatrième opus de l’édition Perfect de Dragon Ball propose la conclusion de la série à travers le dernier combat de Goku ainsi qu’un épilogue bien mérité. Il faut reconnaître que la saga Boo n’aura pas été la meilleure de la série tant elle donnait l’impression de trop tirer sur la corde et d’introduire un burlesque qui avait parfois du mal à s’associer à la dimension trop sérieuse des affrontements. Qu’à cela ne tienne, cette fin tient toutes ses promesses et nous permet de quitter Goku et ses amis sur une note plus que convaincante.


Avec la naissance de cet ultime guerrier qu’est Vegetto, on aurait pu penser que l’arc Boo se serait conclu en un tour de main avec une victoire du nouveau héros et une résurrection miracle des personnages tombés au combat. Mais il n’en est rien puisqu’Akira Toriyama réservait ses derniers rebondissements pour cet ultime volume, des pirouettes scénaristiques globalement très bien pensées qui donnent beaucoup de richesse à ce final qui ne cesse de surprendre chapitre après chapitre.


Le mangaka propose un beau pied de nez au lecteur qui pouvait penser à une ultime surenchère dans les rapports de force pour la fin de l’œuvre. En effet, Boo a encore un atout dans sa manche, mais l’évolution proposée de cet antagoniste est intéressante, donnant au démon une autre comme aucun adversaire n’en avait eu auparavant. Pour le reste, malgré la grande quantité de combats proposés, nous ne tombons jamais dans de l’aussi spectaculaire, ni dans de l’aussi épique, ce qu’on pu faire les duels finaux contre Freezer et Cell. Afin de clore l’ultime combat de son œuvre, Akira Toriyama exploite une idée très symbolique, symbolique de ce Goku qui a sauvé à maintes reprises la Terre : il ne doit pas sauver l’univers seul, mais avec la force de tous ceux qu’il a rencontrés depuis le début de l’aventure, mais aussi avec le pouvoir des terriens. Le dernier acte de l’œuvre est emblématique, évite une surenchère malvenue et clôt habilement et de manière différente le dernier grand combat de Dragon Ball.


Gageons qu’au milieu des derniers développements scénaristiques, Toriyama prend grand plaisir à faire évoluer ses personnages, deux en particulier. Le premier est Satan qui finit par troquer son rôle de clown pour devenir un humain touchant trouvant sa place dans le combat, gagnant fièrement son entrée dans le grand clan des amis de Goku. Sur la fin de l’œuvre, il devient difficile d’aimer ce personnage certes menteur, mais vraiment sympathique. Enfin, il y a Vegeta qui a déjà bénéficié d’un des moments les plus forts de cet arc et qui achève ici son évolution en faisant lui-même le bilan de sa propre évolution. Celui qui a tenté de détruire la Terre et voler les dragon ball n’est plus, et nous avons là le plus charismatique personnage de l’histoire.


L’arc Boo n’est pas tout à fait le dernier chapitre de la saga puisqu’un épilogue se déroulant dix ans plus tard apporte un terme aux aventures de Goku. Toriyama joue alors la carte de la nostalgie en revenant à un Tenkaichi Budokai, ceux qui ont fait la joie des premiers arcs du manga, ainsi que divers clins d’œil ci et là. Mais c’est surtout l’occasion de montrer ce que sont devenus les plus importants personnages et comment chacun organise sa petite vie de famille, un point qui permet d’affirmer que cette brochette de guerriers vit dans la paix, paix amplement méritée. L’arrivée tardive d’un dernier personnage, Oob, apporte un semblant d’ouverture à l’œuvre, mais confirme aussi le fait que Goku ne sera pas éternel et doit trouver sa succession pour protéger la Terre. Oui, les aventures de « P’tit Son » sont terminées, mais on peut lui faire confiance pour trouver un moyen de protéger sa planète de futures menaces.


Dragon Ball s’achève par un grand volume qui, à défaut de proposer quelques dernières séquences épiques, joue la carte du symbole et de la nostalgie pour conclure son dernier arc de manière habile. Même quand on connaît la saga d’Akira Toriyama sur le bout des doigts, c’est avec beaucoup de mélancolie et la larme à l’œil que nous fermons ce dernier volume. Dragon Ball n’est pas l’un des plus grands mangas pour rien et maintenant que la parution de cette édition Perfect est terminée, c’est avec un grand plaisir qu’on se plongera de nouveau dans l’histoire depuis son premier opus. Merci, Monsieur Toriyama, pour cette si grande œuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs