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Dragon Ball - Landmark : Critiques De l'enfance de Goku à Freezer

Dragon ball

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 06 Octobre 2017

L’œuvre d'Akira Toriyama a marqué plusieurs générations de lecteurs, mais aussi de spectateurs grâce à ses différentes adaptations animées. Même aujourd'hui, en 2017, la licence continue d'émerveiller grâce à la série Dragon Ball Super, quoi qu'on puisse dire sur la qualité de cette suite. Il existe énormément d'ouvrages autour de la saga, notamment la célèbre série des Daizenshû, véritables sources d'illustrations et d'informations, mais les ouvrages sont si difficiles à éditer en France que Glénat n'a pu proposer que deux d'entre eux, renommés chez nous « Le dictionnaire de Dragon Ball » et « Le grand livre de Dragon Ball ». Après un quiz-book en 2016, il aura fallu attendre 2017 pour avoir droit à un nouveau guide-book autour du chef d’œuvre : Dragon Ball Landmark. Paru en 2003 au Japon, à une période où la licence se faisait plus discrète, cet ouvrage retrace l'histoire, du premier au vingt-deuxième volume, soit de la rencontre entre Gokû et Bulma jusqu'à la saga Namek, bien que le livre se permette d'élargir ses horizons en parlant du légendaire Super Saiyen. A noter qu'en 2004, toujours au Japon, l'ouvrage fut suivi d'un second volet, retraçant la série du tome 23 jusqu'à sa fin : Dragon Ball Forever. Autant dire que tout fan espère voir ce deuxième volet paraître un jour dans l'hexagone.


Dragon Ball Landmark se présente alors comme la première partie d'une rétrospective du manga, assez différente du Dictionnaire de Dragon Ball que nous avons connu dans les années 90. Là où ce dernier ouvrage s'étendait à à peu près tout autour du manga, mais aussi des anime et des films, Landmark reste plus succin et parle du nécessaire, à savoir du contenu officiel proposé par la version papier, l'histoire écrite par Toriyama. Tout le long de l'ouvrage, les différents arcs scénaristiques sont revus, de manière rapide en guise d'introduction puis plus en détails, garnis par bon nombre de remarque. Concernant ces annotations, on va du commentaire le plus évident à l'anecdote bien trouvée et qui apporte quelques éléments supplémentaires à notre vision de Dragon Ball. Cet aspect du guide peu paraître assez bref dit comme ça. Mais l'ouvrage, dense, s'attarde sur l'ensemble du récit dans ses moindres détails, s'attardant même sur des éléments plus mineurs, voir totalement hilarants par moment. Le lecteur pourra donc découvrir les moindres détails de la vision de l'auteur sur Son Gokû, sa rivalité avec Vegeta, ou encore le tyran Freezer, mais aussi les psychologies de Chichi et Bulma en tant que femmes amoureuses et même... une rétrospective des scènes coquines autour de celle qui s’amourachera ensuite du prince des Saiyen. Tout un programme, ponctué de quelques quiz notamment, histoire de tester les connaissances du fan suite à cette lecture.


A côté de ces simples anecdotes, on saluera le contenu qui apporte un énorme plus à la saga : à savoir des données nouvelles sur l'univers. La comparaison entre les deux dragons, Shenron et Polunga, appuie la richesse du monde de Dragon Ball quand la représentation de l'univers de la série (qui sera représenté en tant qu’« Univers 7 » dans Dragon Ball Super), montre bien que derrière ses airs de tir au flanc qui se laisse porter par la tendance, Akira Toriyama a su créer un tout d'une richesse et d'une cohérence incroyables, marque d'un génie du genre qu'il serait difficile d'oublier.


La représentation de l'auteur occupe une place importante vers la fin de l'ouvrage où Toriyama, à travers plusieurs pages de remarques, se livre sur un peu tout et n'importe quoi, que ce soit sa méthode de travail, ses influences ou différents commentaires par rapport à la publication de la série. Difficile de bouder son plaisir face à tant d'informations, certaines étant même dévoilées exclusivement par le recueil.


La dernière partie de ce Landmark pourrait être qualifiée de plus intime puisqu'elle donne la parole à ceux qu'on a surnommés, à une époque, d'héritiers de Dragon Ball. Évidemment, ce sont les commentaires d'Eiichirô Oda, Masashi Kishimoto ou Tite Kubo que l'on retrouve, mais aussi ceux d'auteurs plus méconnus en France comme Mikio Ito, ou Yoshio Sawai. Petite surprise, les prises de paroles de Yusuke Murata ou Nakaba Suzuki, deux auteurs importants actuellement dans le paysage du manga d'action et d'aventure.


Vous l'aurez compris, Dragon Ball Landmark est un ouvrage indispensable à tout passionné du manga. Le recueil propose nombre de plaisirs, celui de redécouvrir les différents événements des 22 premiers tomes sous un autre angle d'abord, ou l'apprentissage d'un grand nombre de données supplémentaires. Nous voilà alors avec une véritable bible en la matière, mais elle ne sera complète qu'avec la parution française du second volet : Dragon Ball Forever. Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que Glénat exauce ce souhait, et inutile d'invoquer Shenron !


Le plaisir est aussi décuplé par l'édition. Afin d'uniformiser la collection Dragon Ball des fans, c'est dans une version Perfect que le recueil est édité, ce qui rend parfaitement justice à l'ouvrage puisque celui-ci propose bon nombre de pages couleur, mais aussi des illustrations. On saluera aussi le travail titanesque de Fédoua Lamodière, vraie passionnée de l'univers dont on sent l'implication par la qualité du texte proposé. Alors, rien que pour la qualité d'édition, Dragon Ball Landmark est à posséder absolument.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs