Dodoma Vol.2 - Actualité manga
Dodoma Vol.2 - Manga

Dodoma Vol.2 : Critiques

Dôdôma

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Juillet 2016

Critique 1


Alors qu'ils se dirigent vers l'oasis qui pourrait réparer le géant de pierre Orbis et par la même occasion sauver Shino qui fait désormais partie de lui, nos héros sont attaqués par un autre Dodoma, bien plus grand et bien plus puissant qu'Orbis… C'est Mana qui va mener la contre attaque avec ses nouveaux alliés, les guerriers du pays vaincu auparavant !
Mais le jeune homme n'est pas au bout de ses surprises et s’apprête à découvrir un monde dont il ignore tout !

Le premier tome s'était montré passionnant de bout en bout et avait su titiller grandement notre curiosité, nous avions pénétré dans un univers onirique et mystérieux plein de promesses et nous étions pressés d'en découvrir davantage...on est alors surpris de voir que ce second tome fait la part belle à l'action et ne nous dévoile que bien peu de choses.

On reprend en toute logique les choses là où on les avait laissées, c'est à dire en plein affrontement contre le Dodoma gigantesque qui s'opposait à Orbis, et jusque là ça ne surprend pas d'avoir de l'action d'autant qu'elle est bien mené, on se surprend à enchaîner les pages à une vitesse folle tant le rythme est soutenu !
Puis vient la découverte de l'oasis et de l'apaisement, tous les individus à bord des géants de pierre en descendent pour échanger...on espère alors à ce moment en apprendre davantage, mais tout reste bien mystérieux et avare en révélation.
Ne nous attendions pas à ce que l'auteur grille toutes ses cartouches dès le départ, il est normal de nous garder quelques mystères et de les dévoiler au compte-gouttes, mais on était tout de même en droit d'avoir un début de réponse.
Ce qui surprend le plus, et qui pourrait presque agacer c'est l'absence totale de curiosité des protagonistes, Mana le premier dont l'univers a été redéfini du tout au tout, qui découvre un monde dont il ignore tout, mais qui ne pose pas la moindre question !
On ne va pas se mentir c'est particulièrement frustrant, mais cela ne nuit pas pour autant au plaisir de lecture (pour le moment). On se laisse donc porter et on découvre les choses en même temps que les personnages. A ce stade le lecteur est exactement dans la même situation que Mana, c'est-à-dire qu'il découvre et n'en sait pas plus que lui, il apprend ce qu'apprend Mana et rien de plus. Une immersion intelligente, mais encore une fois un brin frustrante (car contrairement à Mana le lecteur se pose des questions lui!)

A défaut de nous apporter des éléments de réponses, l'auteur nous fait découvrir de nouveau Dodoma qu'on n'attendait pas si tôt...alors qu'on pensait qu'on aurait droit à un titre plus onirique, il s'agit bel et bien d'un shonen d'action. Alors qu'on s'attendait à voir lutter des géants humanoïdes, nous découvrons rien que dans ce second tome un hibou géant, un équidé et une sphère...la surprise est donc grande, mais bien loin d'être déplaisante.
Et le tome se termine dans une autre phase d'action où le peuple d'Orbis, accompagné de celui du hibou va devoir lutter face à trois autres pays, trois autres Dodoma dont ils ignorent encore tout !

On sort de cette lecture la tête pleine de questions, mais toujours autant envoûté par cet univers qui s'annonce riche et plein de surprises !
Toujours aussi séduit, bien que quelque peu désarçonné, on attend le troisième opus avec autant d'impatience que pour ce second tome !


Critique 2


La vie paisible de Mana, de Shino et des autres habitants d'Orbis a basculé brutalement le jour où ils ont été attaqués et qu'ils ont découvert une impensable vérité : leur cité-pays est en réalité un géant de pierre capable de se mouvoir pour affronter d'autres êtres titanesques tout aussi étranges.
Dans une ambiance chaotique où la violence poursuit son oeuvre, Shino se retrouve mystérieusement à fusionner avec l'arbre de vie au coeur d'Orbis. Son frère désormais prisonnier du titan de pierre, Mana ne sait comment réagir. Pourra-t-il trouver un moyen de le sauver ? Lui et les autres habitants s'en sortiront-ils ?

Autant le dire tout de suite, Jun Shiraishi prend son temps pour lancer pleinement son récit, et durant toute la première partie de ce tome il reste très branché action, avec des pages peu bavardes qui se parcourent très vites, mais qui restent bluffantes dans la richesse du trait de l'auteur. Avec l'originalité du design de ses "golems", leur densité graphique où l'on appréciera autant l'impression de puissance et de gigantisme que les connotations antiques, et le mélange d'influence qui se ressent jusque dans le look des personnages, Shiraishi impose une patte impressionnante, certes encore un peu brouillonne dans le découpage des scènes d'action, mais indéniablement riche et puissante et ayant encore une marge de progression.

Au fil de l'action, cette première partie a surtout pour intérêt de poser un peu plus certains personnages comme Zéna, Agatha ou surtout Olivia, que l'on découvre un petit peu plus, pour un résultat où naissent ou se consolident relations amicales, alliances et conflits. Tout ceci trouve surtout son intérêt dans la deuxième partie du tome qui semble être celle qui fait réellement décoller l'histoire, via l'apparition d'objectifs un peu plus clairs et le début pour Mana d'un voyage au bout duquel il pourra peut-être libérer son frère...

On a vraiment hâte de voir comment ce futur voyage va se dérouler, d'autant que le parcours vers la tour au milieu de l'océan devrait permettre à  l'auteur d'offrir de nouvelles merveilles visuelles, et que l'idée de relier la terre au ciel est séduisante. En attendant de voir ça, l'auteur rallonge un peu la sauce, mais bluffe plus d'une fois dans ses dessins, et intrigue comme il se doit quant à la suite de son récit.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs