Devil's Line Vol.2 - Actualité manga
Devil's Line Vol.2 - Manga

Devil's Line Vol.2 : Critiques

Devils line

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 17 Juillet 2017

Alors qu’Anzai se trouve dans une situation critique, Hans Ri, nouveau personnage faisant son apparition dans les dernières pages du premier tome lui présente du sang afin de guérir ses blessures. 


« Les vampires n’ont pas le monopole de l’horreur ». C’est ce qu’avance Hans Ri face à celle qui a tiré sur Anzai et qui n’est pas sans éprouver une grande haine à l’égard des vampires ce que le lecteur peut concevoir au regard de son vécu dévoilé dans le volume précédent. Et pourtant, même si sa mère s’est vue assassinée sauvagement par l’un des leurs, ce n’est pas pour autant que tous les vampires sont  des criminels. En effet, il existe également des personnes mal intentionnées dans la gent humaine et ce n’est pas pour cela que tous les êtres humains sont foncièrement mauvais. 


Après avoir absorbé du sang, Anzai perd le contrôle jusqu’à s’en prendre à Taira. Par la suite, il va se sentir tiraillé entre son amour pour elle et sa crainte de la mettre en danger de par sa condition.


Ce qui est appréciable dans ce tome, ce sont les révélations qui s’enchaînent notamment sur la condition de vampire et le complot qui s’y dessine. L’intrigue se met véritablement en place peu à peu. De nouveaux personnages font leur apparition et l’un d’eux intrigue particulièrement. Aussi, Anzai se pose des questions sur ses origines ce qui aboutit au dévoilement d’une information inattendue à la toute fin du volume.


Ainsi, Ryô Hanada, nous livre un tome riche en révélations et en actions ce qui rend la lecture dynamique et captivante. Il est cependant dommage d’y retrouver un graphisme globalement brouillon. Le personnage de Taira qui a souvent les larmes aux yeux agace par moment. La présence d’une romance, bien qu’étant plus mature que dans un shojo conventionnel pourra rebuter certains lecteurs. 


Il est à noter que la série n’est pas sans rappeler le travail de Sui Ishida dans Tokyo Ghoul notamment dans l’aspect des yeux d’un vampire muté, de l’existence d’une brigade spéciale devant affronter les vampires ou encore de la lutte d’un personnage contre des pulsions qui le dégoutte.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
AMB
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs