Deathtopia Vol.2 : Critiques

Pris en charge par la section de la police en charge des cheaters, Kô Fujimura habite désormais avec les trois ravissantes policières Maya, Saki et Yui, et cette dernière est chargée de le former aux armes sur demande de Kokonoe. Beaucoup de questions se bousculent concernant le jeune homme. Comment peut-il "voir" les ennemis ? Serait-il, lui aussi, un cheater ? Alors que Kokonoe essaie d'en apprendre plus sur lui, il semblerait que quelqu'un tente de bloquer son enquête... Kô, lui, parvient à cerner un peu plus son étrange pouvoir : les formes qu'il voit ont une signification (mais ça, le lecteur pouvait le deviner très facilement dès le tome 1), et les personnes en qui voit cette forme noire ne sont pas forcément toutes des criminels.

Mais bientôt, voici le petit groupe sur une nouvelle affaire : un cheater nommé Face s'en prend à des jolies jeunes filles, retrouvées mortes avec la peau du visage arrachée. A ces découvertes macabres s'ajoute la force évidente de l'ennemi, qui arrache la peau de ses victimes à main nue. L'horreur de ces crimes passée, les trois fliquettes vont devoir enquêter... accompagnées par Kô, en qui Kokonoe a décidé de faire confiance.

Dans ce deuxième volume, Yoshinobu Yamada mêle les interrogations sur Kô à une nouvelle affaire aux avancées finalement assez simples, mais qui tire son principal intérêt du fait qu'elle devient rapidement une affaire personnelle pour Kô, car c'est bientôt sa petite soeur Hinata qui est kidnappée par Face... Malgré la facilité des avancées, le mangaka maintient sans mal une certaine tension et mène son récit sans baisse de rythme, avec quelques bonnes petites pointes de tension. Cette affaire permet aussi de voir apparaître le nom d'un mystérieux ennemi, UD, et de consolider la place de notre héros aux côtés des trois policières. Ainsi aura-t-il l'occasion d'en apprendre un petit peu plus sur elles (leur âge, une petite explication sur le fait qu'elles soient toutes les trois belles, et surtout quelques détails sur le passé de Yui), et, peut-être de montrer sa valeur en prouvant qu'il est digne de confiance.

Le tout est à nouveau saupoudré d'une bonne dose de fan-service, Yoshinobu Yamada se faisant un plaisir de régulièrement mettre en valeur les courbes de ses héroïnes. Pour qui aime cette pointe coquine, le cocktail est plutôt bien dosé, et le trait de l'auteur s'avère très agréable pour ça. Mais cela n'empêche jamais les jolies policières de conserver leur caractère !

En somme, on reste sur un petit divertissement bien sympathique, mêlant plutôt bien polar, mystère, fantastique et jolies filles. Une recette classique qui se laisse très bien lire.