Crazy zoo Vol.4 - Actualité manga

Crazy zoo Vol.4 : Critiques

Ômagadoki Dôbutsuen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Décembre 2014

Suite à l’affrontement face à l’aquarium, la malédiction de Shina semble doucement commencer à s’estomper, le moment idéal pour redoubler d’efforts. Alors que Hana retourne à son lycée le temps d’un rattrapage d’examen, elle rencontre un camarade employé dans un cirque et apprend l’existence d’un ours doué de parole. L’information enthousiasme Shina et ses bêtes, tous partants pour négocier avec le cirque et accueillir un nouvel ami. Mais aucun ne se doute qu’un nouvel affrontement est sur le point de débuter…


Avec ce tome 4, un nouvel arc scénaristique débute, centré cette fois sur un cirque, partie narrative qui sera très certainement la dernière étant donné que Crazy Zoo s’arrête au volume prochain. Si peu de temps pour boucler une histoire, cela s’annonce rude, d’autant plus que ce volet n’entame pas de révélations concrètes autour de la malédiction de Shina. Pour autant, pris comme un tome classique, cet opus s’avère aussi divertissement que les précédents, l’effet de surprise en moins.


Après l’aquarium, le cirque. De manière logique, Kohei Horikoshi exploite tous les divertissements se basant sur le spectacle prenant pour socle les animaux. Dans la forme, on pouvait s’attendre à une redite complète de l’arc précédent à savoir un nouveau lieu à thème, une brochette d’animaux ennemis victimes de la même malédiction que Shina, et une ribambelle d’action à travers des combats entre créatures hybrides. Dans les faits, tout aboutit une nouvelle fois à différents affrontements puisque le cirque se révèle sans surprise comme un ennemi à vaincre, mais de nombreux éléments nouveaux apportent un côté inédit à cette partie de l’histoire. Le cirque semble agir de manière différente de l’aquarium, ne serait-ce sur le principe sur son dirigeant humain n’est pas quelqu’un d’envoûté, et que ce n’est pas forcément lui qui tire les ficelles dans l’histoire… Scénaristiquement, des mystères plus grands que jamais ont été implantés, là où le leader de l’aquarium des deux opus précédents était simplement un humain maudit et malveillant. Mais pour l’heure, aucune information concrète ne nous est livrée et les joutes dominent ce pavé. Celles-ci s’avèrent une nouvelle fois classiques et doivent leur intérêt à l’aspect hybride des animaux. La nouveauté ici, c’est le premier combat d’Uwabami, la femme serpent, qui n’avait jusqu’ici jamais été mise à l’honneur.


De fait, de nouveaux personnages apparaissent avec l’entrée en scène de la troupe du cirque. On appréciera une plus grande présence d’humains si bien que nous rencontrons assez peu de nouveaux animaux, au final. Pour ces derniers, la tentative d’humanisation donne lieu à des individus bien moins consistants que les bêtes marines de l’aquarium, c’est dommage. De ce côté-là, le mangaka semble déjà à court d’inspiration, peut-être une raison pour laquelle la série tirera sa révérence au prochain tome. Ou alors, est-ce à cause d’une pseudo romance entre une femme-caniche et son maître, un amour d’un goût pour le moins douteux ?


On notera que ce tome 4 est bien plus gros que les précédents pour une très bonne cause : la présence du chapitre pilote de la série, à savoir le one-shot initial de l’auteur qui donna naissance à Crazy Zoo en tant que série hebdomadaire. Le chapitre nous permet de constater les intentions premières du mangaka qui étaient évidemment de créer un titre d’action à l’ambiance farfelue grâce au concept du zoo. Des éléments ont changé, notamment sur la malédiction de Shina, de même pour le dessin qui a été revu pour la sérialisation du manga. Le design de Hana pourra d’ailleurs en choquer plus d’un. Sachant que l’insertion de ce chapitre ne compromet pas le nombre normal d’épisodes du volume, c’est avec un grand plaisir que l’on découvre cette histoire.


L’avant-dernier tome de Crazy Zoo démarre donc un arc sympathique, intéressant pour les pistes scénaristiques qu’il amène, mais un peu plus décevant quant à la conception des nouveaux animaux rivaux. La série s’achevant au prochain opus, on reste assez craintif, notamment parce que la série possède un univers et des personnages agréables. On n’espère qu’une seule chose : que l’auteur soit parvenu à créer un dernier volume sympathique.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction