Crazy zoo Vol.2 - Actualité manga

Crazy zoo Vol.2 : Critiques

Ômagadoki Dôbutsuen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Juillet 2014

Le zoo Oumagadoki s’est trouvé un adversaire : L’aquarium Ushimitsudoki souhaite racheter le zoo, offre que refuse Shîna. Le plus surprenant, c’est que les employés de l’aquarium semblent être frappés par la même malédiction que les bêtes du lapin et sont en réalité mi-poisson, mi-humains…


Avec ce second opus, on peut dire que Crazy Zoo se lance véritablement puisqu’un véritable arc narratif est désormais lancé. Et comme nous l’indiquait le dernier chapitre du premier volet, la série prend un tournant shônen d’action, mais en conservant sa recette totalement loufoque à base des animaux humanoïdes aux designs farfelus et aux caractères bien trempés.


Pour ce premier vrai arc, la bataille n’est ni plus ni moins celle du zoo face à un aquarium populaire. La prouesse de Kohei Horikoshi est ici de créer un arc typiquement nekketsu tout en conservant l’âme de sa série et en mettant au premier plan les mystères de l’intrigue, à savoir cette magie qui frapperait quelques individus et leur donnerait la possibilité de donner une facette humaine à leurs animaux. Pour le moment, pas de réponse particulière face à toutes ces questions, mais on espère que cet arc nous apportera quelques éléments de réponses.


Le tome, dans sa quasi-totalité, se compose comme un arc pêchu et bourré d’action : un kidnapping, puis l’invasion du repère ennemi pour en découvrir avec une flopée d’adversaires. Toutefois, le charme de ces séquences réside dans les combats d’animaux qui octroient aux protagonistes d’étonnantes capacités sans jamais passer par des systèmes d’énergie. Les héros sont des créatures hybrides, donnant à l’auteur des possibilités infinies sans jamais trahir l’esprit de son manga, ce qui est une très bonne chose.


Et qui dit arc narratif d’un shônen d’action dit bad guy, et le premier antagoniste de la série nous est présenté. Très caricatural dans sa psychologie, il se démarque néanmoins par un design plutôt réussit, oscillant entre le terrifiant et le charismatique.


Concernant Hana, personnage sans doute le moins intéressant de la série, son rôle est réduit dans cet opus. Il ne pouvait en être autrement tant les stars de ce volet sont les animaux dotés de capacités, ce qui n’est pas un mal étant donné la psychologie plate de l’héroïne.


La direction prise par Crazy Zoo ne plaira pas à tous puisque nous reconnaissons là un shônen typique du Jump, prônant l’action. Toutefois, la série ne fait pas ce revirement à la légère et conserve toute son identité, ce qui en fait alors une lecture agréable. On espère que les trois derniers volumes seront tout aussi sympathiques et divertissants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs