Collège Fou Fou Fou (le) - Kimengumi Vol.3 - Actualité manga

Collège Fou Fou Fou (le) - Kimengumi Vol.3 : Critiques

Haisukuuru! Kimengumi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Novembre 2015

Le quotidien du Kimengumi reste grandement rythmé par leurs passages dans les clubs du lycée !
En venant voir Yui et Chie au club de volley féminin, Rei et les autres finissent par participer à un match contre la redoutable équipe d'un autre lycée, pour un résultat forcément voué à partir en vrille ! Que ce soit dans le déroulement improbable du match, dans la nature des adversaires, dans les techniques insolites de nos héros ou évidemment dans l'obligation pour eux de se déguiser en filles pour jouer, Motoei Shinzawa livre une partie en trois chapitres rythmée et très amusante, qui est aussi l'occasion de faire la connaissance de Mei Undô, soeur du "dieu du stade" Kai.
Un peu plus tard, c'est au club de boxe que nos héros se retrouvent, sur la piste d'un mystérieux bagarreur qui sème la zizanie au point de provoquer une rixe entre le club et le "gros bras" Nihiruda. Là aussi, l'auteur se fait plaisir dans un passage de quelques chapitres sans queue ni tête, où l'on apprécie les frasques invraisemblables du Kimengumi (que ce soit sur le ring ou en dehors), l'opposition stupide entre le club et Nihiruda, et plus encore l'issue burlesque de ce passage porté par une amusante petite parodie d'Ashita no Joe.

Entre ces deux passages un peu plus longs, d'autres événements viennent rythmer le tome en exploitant assez bien plusieurs personnages. Le chapitre de la peinture exploite joliment Nancy et le père de Yui, celui de la cuisine nous laisse entrevoir les talents très divers de Monozuki ou d'Oda, le chapitre des bains offre quelques quiproquos rigolos tout en permettant de retrouver un peu le père de Kiyoshi, l'entraînement aux situations d'urgence part joyeusement en cacahuète, le dernier chapitre sur Noël laisse entrevoir une facette totalement inattendue de Jako...

Bref, il y a ici tout ce qu'il faut pour s'amuser, au gré des petits chapitres indépendants ou des passages en club qui ont cette fois le mérite d'être ni trop longuets ni trop courts.

Côté édition, on regrette toujours quelques changements de nom étranges (Kiri devenue Mari, Ran devenue Lan), par contre Gô a retrouvé son nom correct (rappelons que dans le tome 2, il était devenu Kô). Ce problème restera une énigme...
Pour le reste, la traduction s'en sort toujours aussi honorablement dans l'humour, même si elle ne peut évidemment pas retranscrire tous les jeux de mots et que l'on sent bien quand on passe à côté de certains.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction