Bungô Stray Dogs Vol.5 - Actualité manga
Bungô Stray Dogs Vol.5 - Manga

Bungô Stray Dogs Vol.5 : Critiques

Bungô Stray Dogs

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Octobre 2017

Critique 2


Une nouvelle menace plane désormais sur l'Agence des détectives armés, mais aussi sur la Mafia portuaire : la Guilde, venue de l'étranger et emmenée par Fitzgerald. Avec Lucy Maud Montgomery et son pouvoir "Anne... la maison aux abysses rouges", ce nouvel ennemi a déjà montré dans le tome précédent ce dont il est capable, tout en permettant de faire entrer en scène, d'une manière plutôt inattendue, Ogai Mori, le boss de la Mafia portuaire. Autant dire que la tension était à son comble dans les toutes dernières pages du volume 4, promettant pour la suite une guerre à trois entre l'Agence, la mafia et la Guilde ! C'est pourtant sur une nouvelle affaire en apparence on ne peut plus classique que s'ouvre ce tome 5... mais peut-être celle-ci cache-t-elle autre chose ?


En effet, le volume s'ouvre sur la mise en avant d'un personnage déjà mis en valeur plus d'une fois auparavant : Kyôka Izumi, l'orpheline et ancienne tueuse qui était manipulée par Akutagawa au sein de la mafia, et qui est désormais en pleine rédemption au parmi les membres de l'Agence des détectives armés. Devenue un peu une "mascotte" parmi ses nouveaux compagnons qui l'ont tous acceptée, l'attachante jeune fille doit effectuer sa première véritable mission en tant que membre des Détectives armés, le tout en compagnie d'Atsushi. Dans le fond très classique, la mission joue pas mal la carte de l'humour, où l'on voit que Kyôka a encore du chemin à faire pour effacer son ancienne vie de tueuse. Mais une nouvelle fois, son passé menace de la rattraper avec l'arrivée de Kôyô Ozaki, un nouveau personnage de la mafia qui s'avère bien présenté. Faisant partie des 5 lieutenants de la Mafia, celle-ci tente par la force de faire revenir Kyôka à ses côtés. Mais alors que le duel est entamé entre Atsushi et cette membre de la Mafia, rien ne va se passer comme prévu...


A partir de là, il est difficile de parler du tome sans trop en dire, car le récit imaginé par Kafka Asagiri joue à fond la carte des retournements de situation, où un problème finit à chaque fois par en amener un autre, puisque la Guilde ne tarde pas à s'en mêler. Entre les trois factions ennemies, c'est alors à celle qui parviendra à prendre le dessus sur l'autre en exploitant stratagèmes parfois fourbes et pouvoirs. Dès lors, le récit parvient à être plus d'une fois assez imprévisible, d'autant que le scénariste y exploite bien certaines figures des tomes précédents qui voient leur rôle se redorer, on pense surtout ici au poseur de bombes. Et à vrai dire, le seul problème vient d'une petite accumulation de personnages littéraires qui, pour certains, s'avèrent sous-exploités. C'est surtout le cas des membres de la Guilde : il y en a plusieurs qui ne font qu'apparaître et qui auront sans nul doute l'occasion de s'illustrer plus tard, pas de problème là-dessus. Par contre, il est dommage les deux figures littéraires de la Guilde qui ont un rôle dans la dernière partie du tome face au poseur de bombes ne soient pas plus exploitées au niveau de leur pouvoir et de leurs spécificités.


On a ainsi l'impression que le scénariste, à force de privilégier le rythme et le sens du rebondissement, n'a pas toujours l'occasion d'utiliser pleinement ses personnages. La lecture reste pourtant très prenante, car la tension va crescendo, il y a plus d'une surprise complexifiant un peu la situation de guerre entre les trois factions, et le trait de Harukawa35 n'a aucun mal à servir le rythme et la tension.


Critique 1


Kyôka Izumi a officiellement intégré l'Agence des détectives armés, et il est temps pour elle d'accomplir sa première mission aux côtés d'Atsushi. La jeune fille, qui a laissé derrière elle sa vie d'assassine pour un quotidien plus paisible, est pourtant rattrapée par son passé quand Kôyô Ozaki, lieutenant de la mafia portuaire, se dresse devant elle pour la ramener dans son camp. Kyôka pourra-t-elle résister à son macabre passif ?


Le contexte de Bungô Stray Dogs s'est dernièrement enrichi par l'entrée en scène de la Guilde, une troisième faction qui apportait un sacré coup de fouet au conflit déjà de plus en plus solide entre la Mafia portuaire et l'Agence des détectives armés. Et c'est précisément ce contexte qu'exploite ce cinquième volume qui, partant d'un affrontement assez classique, parvient à faire monter de plus en plus la tension.


En effet, l'amorce du tome se révèle plutôt simpliste, bien qu'elle joue astucieusement avec l'histoire de Kyôka, cette ancienne meurtrière ramenée sur le droit chemin par Atsushi. S'il est intéressant de voir le personnage traité sur le long terme et ne devient pas du tac au tac une détective lavée de tout pêchée, cette première étape n'apporte rien de bien neuf, et laisse croire à un énième duel entre l'Agence des détectives armés et la Mafia portuaire. Le duel est intéressant et tient en haleine par la tension instaurée par les auteurs, mais est-ce vraiment tout ce que le tome a à proposer ?


C'est bien là que Kafka Asagiri et Harukawa 35 jouent leur coup de poker et chamboulant la structure narrative de l'oeuvre et en utilisant les éléments scénaristiques fraichement instaurés pour dynamiser le récit. Il est alors question d'une guerre entre trois factions où chacune d'entre elles y va de son coup bas pour mieux piéger l'adversaire, une recette très bien menée puisqu'à plusieurs reprises, le tome se montre imprévisible et surprend par les issues de ses batailles.


Et l'intérêt ne vient pas que de ce nouveau cheminement du récit, mais bien par la capacité des auteurs à ne se concentrer que sur l'Agence des détectives armés. La linéarité du récit est donc brisée aussi de ce point de vue là, et il est plaisant de voir que chaque faction peut mener ses propres victoires, même à travers des personnages pourtant présentés comme bons perdants dans les opus précédents.


Côté mise en scène, Harukawa 35 se montre même habile dans sa manière de présenter efficacement et de manière impactante cet enchaînement de rebondissements. Mention spéciale aux deux dernières pages qui proposent un twist suscitant sans mal l'impatience du lecteur à l'idée de lire la suite. Pourvu que la série suite ce chemin-là !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction