Vie de Bouddha - Deluxe (la) Vol.6 - Actualité manga
Vie de Bouddha - Deluxe (la) Vol.6 - Manga

Vie de Bouddha - Deluxe (la) Vol.6 : Critiques Ananda

Buddha

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Juillet 2014

Dans ce sixième volume de la vie du célèbre prophète asiatique, mise en scène par Osamu Tezuka, Bouddha franchit un cap. On le savait déjà charismatique, mais désormais, son éveil est arrivé à maturité.


Pourtant, comme à son habitude depuis quelques volumes, Tezuka préfère introduire le tome par un nouveau personnage, plutôt présenté comme un antagoniste au héros de l’histoire. Celui-ci, par exemple, aurait la destinée de rencontrer Bouddha et de la vaincre, car un démon veille sur lui. L’histoire de ce personnage semble un chouia trop similaire à celle d’autres arcs du manga. Mais c’est pour mieux préparer la seconde moitié du volume, consacré à l’Eveillé.


On en revient donc aux fondamentaux : dès qu’il s’agit de représenter Bouddha, dès qu’il s’agit de parler de sa quête de spiritualité et de mettre sa philosophie en face de ses détracteurs, Tezuka est l’un des conteurs les plus passionnants du monde. Prenons un exemple : lorsque Bouddha tend ses mains pour qu’un brigand lui coupe les doigts, et que ce brigand se trouve écrasé par la pression spirituelle qui émane de ses mains sages, on voit là tout le talent de l’auteur pour la narration.


N’oublions pas que le trait de Tezuka est très cartonnesque, qu’il est inspiré de Disney. Malgré tout, il parvient à un insuffler un véritable souffle puissant et dramatique à son récit quand cela est nécessaire. Et rappelons toutefois que malgré ce style graphique, Tezuka est un excellent dessinateur. Dans ce volume, comme dans les autres, il arrive qu’il dessine des vues sur de grands paysages, absolument magnifiques. Et les visages de ses personnages sont parfaits dans leur genre, à commencer par Bouddha et son air de sérénité.


La fin du volume ouvre un nouveau chapitre de l’histoire du prophète. Plus que de deux volumes, et encore bien des péripéties sûrement.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Raimaru
17 20
Note de la rédaction