Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 21 Juin 2016
Sans le savoir, l'agent Makimura vient de lever le voile sur l'identité du traître... ou, plutôt, des traîtres, car c'est l'ensemble du Crauns que Mamiya semble avoir emmené dans son alliance avec Kujo. Plus que jamais, la mort rôde autour des agents du Third-I, d'autant qu'aucun des derniers agents sur le terrain ne connaît encore le rôle double du Crauns...
Pendant que le danger pèse de plus en plus sur Makimura, Kanô et les autres, de leur côté Fujimaru et J doivent prendre une décision aussi importante que dangereuse s'ils veulent reprendre le dessus. Une décision douloureuse pour notre hacker, qu'elle elle mettra en danger la vie de sa petite soeur Haruka...
Dans une première partie de tome rythmée, on appréciera de voir le rôle offert à Haruka, qui sort enfin un peu plus de son rôle d'éternelle victime. Forcément, du fait de son statut de jeune civile inexpérimentée dans ce genre de cas, elle reste un peu potiche au final, mais la voir déterminée à servir à quelque chose et à aider Fujimaru fait plaisir.
Pour le reste, on a droit ici à du Bloody Monday pur jus, avec ce que ça implique de qualités et de défauts.
On se prend facilement aux divers rebondissements de ce tome, où Fujimaru et J doivent constamment s'adapter à la situation s'ils veulent parvenir à faire s'évader les otages. Plus d'une fois la situation est critique, d'autant qu'on a aussi tout le loisir de cerner les avancées et stratégies des ennemis, ce qui accentue efficacement la sensation permanente de danger. Et entre imprévus et menaces, notre héros plus que jamais compter sur ses capacités de hacker, mais aussi sur ses alliés, en tête sa chère Hibiki.
Mais dans le feu de l'action, on regrette le goût des auteurs pour des rebondissements devenus tellement récurrents dans la saga qu'ils en sont désormais trop prévisibles (en tête, le caméo de fin de tome, voyant revenir la plus emblématique des beautés vénéneuses et vénales de la saga), et pour le rôle trop passe-partout de certaines figures, à commencer par les différents agents du Third-I. Minami est totalement absente, des têtes tombent dans une quasi-indifférence (mais ces têtes sont-elles vraiment tombées ? Ce ne serait pas la première fois que les auteurs nous feraient ce genre d'entourloupe, d'autant que la mise en scène s'applique à ne pas montrer franchement qui est mort)...
Reste que le principal problème reste qu'à force d'accentuer le rythme, il y a dans tout ça la sensation que les auteurs se précipitent parfois trop, offrent quelques rebondissements un peu brouillons, peinent à faire ressortir toutes les motivations des personnages... En somme, c'est un brin laborieux par instants, mais qu'on ne s'y trompe pas : on reste malgré tout sur un divertissement où il se passe toujours des choses, et où la dernière page annonce une dernière ligne droite très intéressante.
Pendant que le danger pèse de plus en plus sur Makimura, Kanô et les autres, de leur côté Fujimaru et J doivent prendre une décision aussi importante que dangereuse s'ils veulent reprendre le dessus. Une décision douloureuse pour notre hacker, qu'elle elle mettra en danger la vie de sa petite soeur Haruka...
Dans une première partie de tome rythmée, on appréciera de voir le rôle offert à Haruka, qui sort enfin un peu plus de son rôle d'éternelle victime. Forcément, du fait de son statut de jeune civile inexpérimentée dans ce genre de cas, elle reste un peu potiche au final, mais la voir déterminée à servir à quelque chose et à aider Fujimaru fait plaisir.
Pour le reste, on a droit ici à du Bloody Monday pur jus, avec ce que ça implique de qualités et de défauts.
On se prend facilement aux divers rebondissements de ce tome, où Fujimaru et J doivent constamment s'adapter à la situation s'ils veulent parvenir à faire s'évader les otages. Plus d'une fois la situation est critique, d'autant qu'on a aussi tout le loisir de cerner les avancées et stratégies des ennemis, ce qui accentue efficacement la sensation permanente de danger. Et entre imprévus et menaces, notre héros plus que jamais compter sur ses capacités de hacker, mais aussi sur ses alliés, en tête sa chère Hibiki.
Mais dans le feu de l'action, on regrette le goût des auteurs pour des rebondissements devenus tellement récurrents dans la saga qu'ils en sont désormais trop prévisibles (en tête, le caméo de fin de tome, voyant revenir la plus emblématique des beautés vénéneuses et vénales de la saga), et pour le rôle trop passe-partout de certaines figures, à commencer par les différents agents du Third-I. Minami est totalement absente, des têtes tombent dans une quasi-indifférence (mais ces têtes sont-elles vraiment tombées ? Ce ne serait pas la première fois que les auteurs nous feraient ce genre d'entourloupe, d'autant que la mise en scène s'applique à ne pas montrer franchement qui est mort)...
Reste que le principal problème reste qu'à force d'accentuer le rythme, il y a dans tout ça la sensation que les auteurs se précipitent parfois trop, offrent quelques rebondissements un peu brouillons, peinent à faire ressortir toutes les motivations des personnages... En somme, c'est un brin laborieux par instants, mais qu'on ne s'y trompe pas : on reste malgré tout sur un divertissement où il se passe toujours des choses, et où la dernière page annonce une dernière ligne droite très intéressante.
24/08/2016 