Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.8 - Actualité manga
Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.8 - Manga

Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.8 : Critiques

Chimamire Sukeban Chainsaw

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Juillet 2017

Guidées par la petite Avril, Geeko, Lucyféroce et Bakutani poursuivent leur route dans la galerie d’A.R.T. , où se dressent les plus dangereuses créations de la sérénissime Nero. Après avoir fait leur fête à l’idol zombifiée Melon Momoi et aux frères gourmets nécrophages Hellhouse, les voici face à un quatuor d’anciennes catcheuses rendues surpuissantes par les expérimentations de la folle scientifique… Nos héroïnes sauront-elle se défaire de ce groupe redoutable pour ensuite accéder au repaire de l’Ado X ? Et s’en sortiront-elles toutes indemnes ?

Sur un schéma linéaire, Rei Mikamoto continue d’offrir du bon divertissement, bourrin à souhait et porté par les fortes gueules de nos miss ainsi que par la traduction argotique d’un Sébastien Ludmann toujours aussi inspiré. Et tandis que ça charcute pas mal, un certain nombre de petites situations prêtent volontiers à sourire, à l’image de la technique secrète mise au point par Geeko et Lucyféroce un soir de cuite, de certaines morts aussi brutales que drôles (pour ça, la tronçonneuse customisée de Geeko offre encore quelques bonnes choses), ou des capacités spéciales des ennemis qui risquent fort de se retourner contre eux.

Dans tout ça, on appréciera que Geeko ne soit pas la seule vedette, et que ses compagnes soient tout autant à l’honneur. On pense ici particulièrement à celle qui s’affiche en couverture, Lucyféroce, qui, après une jolie combinaison avec Geeko, s’offre « son » combat contre une vieille figure de son passé… C’est évidemment l’occasion d’entrevoir certes un peu trop vite une facette de la vie de Lucyféroce, mais c’est surtout parfait pour la voir animée par une colère plus forte que jamais ! Mais il ne faudrait pas oublier le rôle des autres demoiselles : l’attachante Avril qui a noué un lien assez fort avec Lucyféroce, Senzaki dont les inventions auront leur importance, Mizushima prête à tout pour protéger leur capitaine… Une certaine solidarité se dégage toujours entre ces fortes têtes, y compris quand elles se retrouvent face à une ennemie qui pourrait les déchirer… A ce titre, Mikamoto, dans les toutes dernières pages du tome, nous rappelle que ses morts brutales peuvent aussi être plus dramatiques, et cela arrive au bon moment pour relancer la machine.

Les principaux problèmes restent le côté linéaire qui pourrait lasser, et la sensation que les affrontements sont parfois un peu trop rapides dans l’exploitation des idées. Mais concrètement, BDGC reste un excellent défouloir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs